Photo d'archives: Amir Abdou et le président de la FFC Le président de la fédération comorienne pense le long terme dans un pays où...
Photo d'archives: Amir Abdou et le président de la FFC |
Le président de la fédération comorienne pense le long terme dans un pays où les mentalités sont habituées à l'immédiat et au très court terme.
Pas de panique, il n'y a qu'à lire l'interview du sélectionneur (Alwatan), il a dit comprendre la volonté de la fédération de maîtriser son budget. Pour ma part, je pense que l'argent de la fédération ne peut pas être orienté que vers l'équipe nationale.
Le rôle d'une fédération de football est d'avoir une politique du football sur le plan national, notamment la formation, aider à élever le niveau de football des clubs, acquérir des infrastructures dans les différentes régions. Nous avons une équipe nationale avec certains joueurs qui seront bientôt à la retraite il faut penser l'avenir.
Amir Abdou a fait un bon travail mais le football d'un pays ne repose pas sur un homme, c'est un tout. Voyez-vous, même Deschamps, champion du monde est critiqué pour le jeu pratiqué par l'équipe de France, certains ont même évoqué le nom de Zidane pour le remplacer, pour vous dire que le football d'un pays et son avenir ne repose pas sur un homme.
Il n'y a qu'aux Comores où on peut entendre ce genre de chose ! L'avenir du football comorien dépend de la capacité à avoir un banc puisque nous avons constaté les limites de notre équipe nationale. Je ne pense pas qu'il n'existe pas de talents aux Comores, encore faut-il les détecter et leur donner les moyens de s'exprimer. Nous avons une équipe qui est souvent en difficulté pour tenir un résultat, il faut donc étoffer l'effectif, d'autant plus que certains joueurs partiront bientôt à la retraite.
La fédération comorienne de football doit penser à long terme, et résister aux habitudes comoriennes qui ne pensent que dans l'immédiat et à très court terme.
Par Said Mohamed Said Athouman
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