MONCEF SAID IBRAHIM a prêté serment devant la Cour d'appel de Moroni. Il s’est engagé, comme il est de tradition, à respecter les pri...
MONCEF SAID IBRAHIM a prêté serment devant la Cour d'appel de Moroni. Il s’est engagé, comme il est de tradition, à respecter les principes essentiels de la profession, exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité.
Le barreau de Moroni s’agrandit, d’un nouveau membre, mais pas n’importe lequel. Moncef est avant tout un intellectuel, qui a la patience d’écouter mais qui sait aussi se saisir de toutes les opportunités, pour présenter son point de vues sur les sujets les plus divers. Mesuré, modeste, on le sent souvent se raviser ou se retenir pour ramener tout débat au niveau des interlocuteurs de circonstance, parce qu’il a conscience que les plus grandes choses n’ont besoin que d’être dites simplement.
Il peut avec aisance disserter sur les théories phénoménales apportées au monde de la science par Albert Einstein, la théorie de la relativité par exemple, comme il peut vous parler des peintures de « La Cène » et « La Mona Lisa » de Leonardo Da Vinci.
Je l’ai surpris à parler de Sir Isaac Newton, « des lois du mouvement » que le savant a inventé ou découvert.
En prenant le thé dans la résidence familiale de Vanamboini, les livres qui s’amoncellent à même le sol, ne font pas partie d’une simple décoration interne. Cet homme devenu avocat ce matin, aime à parler des grandes personnes et de leur génie, fasciné et passionné par exemple par les théories sur les trous noirs, la cosmologie et la gravité quantique de Stephen Hawking.
Il captive son auditoire en développant par exemple "la perception" d’un Emmanuel Kant, comme il peut remonter le temps et vous présenter le long cheminement philosophique d’Aristote ou de Platon.
Il n’aime pas seulement la science et ses découvertes, il aime aussi l’art, la musique. Il honore Michel-Ange de la chapelle Sixtine. S’il parle rarement de la musique classique, il ne déteste pas pour autant Ludwig van Beethoven.
Je le surprends souvent, je l’avoue, à écouter les yeux fermés, le jazz et à fredonner les chants. Il aime ce genre de musique, avec ses histoires merveilleuses et douloureuse et ses héritages divers. Moncef c’est tout ça.
Moncef aime le droit. Il l’a appris. Il l’a pratiqué. En lui ouvrant les portes du barreau de Moroni, le pays va accueillir un de ses meilleurs fils, un homme capable de renouveau.
Par Ali Amir Ahmed
HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر
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