Les prévisions de croissance de 4 â 5% pour cette année, seront probablement revues à la baisse, raisons, tous les indicateurs des princi...
Les prévisions de croissance de 4 â 5% pour cette année, seront probablement revues à la baisse, raisons, tous les indicateurs des principaux piliers de l'économie Comorienne sont au rouge. Particulièrement les Sociétés Hydrocarbures, Comores Telecom et l'Onicor.
Les Hydrocarbures puisent ses difficultés dans le choix de l'ancien directeur, ses choix d'investissements, on parle d'une citerne qu'on aurait acheté à 800 millions selon la société et qu'il est techniquement impossible de couvrir son toit à défaut d'engin élévateur.
Une deuxième raison et peut-être deux autres est la contribution de la société dans l'entretien du clientélisme politique, l'opacité de gestion, absence d'appels d'offres, pour des montants dépassant les milliards, ceci est inacceptable. Les mauvaises langues disent que l'ancien directeur aurait détourné des millions, ceci reste à démontrer, car ni la société, ni l'intéressé ne se sont exprimés.
À Comores Telecom les sociétés étrangères intéressées pour investir rebroussent chemin dès l'entrée en possession de l'état technique et financier de la vache à lait Comorienne. Là où tous dirigeants de tous régimes assoupissent leurs désirs. On peut donc dire que la société est en cessation de paiement, peine à se réformer et pourtant le régime avait promis une cession des parts aux privés, ce qui aurait permis la modernisation de la société.
À l'Onicor, le passif antérieur plus la gestion dirigiste de l'état dans les sociétés d'état, des sociétés jouant un rôle d'assistance pour la cour. Une raison peut résumer la situation du riz aux Comores , la société n'a importé cette année qu'une cargaison de riz de 30 milles tonnes au lieu 60 milles habituellement.
Que nous interpelle cette situation? Les critères de choix des gestionnaires. Des telles sociétés sont gérées par des managers et non des techniciens des secteurs, ceux ci sont censés s'occuper du domaine d'activité concerné. Les sociétés doivent s'ouvrir aux capitaux et aux techniques, sans cela rien.
Voici des sociétés sans conseil d'administration actif. Tout ça pour dire, sauf si nos produits d'export connaissent une embellie, à travers la vanille l'ylang et le girofle qu'on peut prévoir un point de croissance supplémentaire par rapport à 2017, année où la croissance avait atteint le 3%. On est donc loin de 5% annoncés.
Par Daoud Halifa
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