Les Comores, aujourd'hui plus que jamais devraient célébrer la mémoire de ces présidents fédérateurs, rassembleurs et unionistes que ...
Les Comores, aujourd'hui plus que jamais devraient célébrer la mémoire de ces présidents fédérateurs, rassembleurs et unionistes que furent Ali Soilih et Said Mohamed Djohar. En l'occurrence, une époque où l'appartenance à certains milieux conditionnait les chances de réussite.
Ces deux grands hommes ont voulu faire l'égalité des chances une réalité au risque de se mettre à dos une bourgeoisie bien établie et une intelligentsia jalouse de ces prérogatives. Leurs combats ont permis à une frange jusque là marginalisé à intégrer les arcanes du pouvoir.
Cependant, les sociétés d'État les plus "juteux" ont demeuré pendant longtemps l'apanage de cette dislocation des grandes villes et grandes familles. Les bourses les plus considérées leur échouaient de facto. Il suffit juste de faire le tour des officiers d'aujourd'hui pour se rendre compte que la grande majorité est issu de certains milieux.
Ces pratiques d'un autre âge persistent malgré tout mais ont mué en des formes diverses et diffuses. Il est aberrant de constater que notre pays jusqu'alors n'arrive pas à enterrer ces mauvaises pratiques. Tout être humain digne de ce nom se doit de les dénoncer haut et fort. C'est une honte pour un pays musulman à 99%.
Je prends un risque énorme d'aborder ce genre de sujet car rassurez-vous, les commanditaires vont me taxer de sectaire, de chauvinisme ou de régionaliste.
Je me permets de m'adresser à eux. Vous ne trouvez pas que les comoriens en ont assez souffert et qu'ils méritent mieux ! Vous n'avez pas honte de marginaliser ces jeunes intellectuels qui peuvent être le salut de ce pays !
Nos média doivent jouer leur rôle en dénonçant tous les maux qui rongent notre pays. Je me dis qu'aux Comores, on se fige que de la politique et de nos politiques mais jamais du social ou autre. Il n'est un secret pour personne que notre système éducatif est en faillite depuis longtemps. Les salles de classe ne sont pas aux normes. Les hôpitaux sont inaccessibles de par insalubrité qui y règne. Mais nos journalistes ont les yeux rivés ailleurs.
Mon soutien au président de la république son excellence le président Azali Assoumani est de la première heure car je suis convaincu qu'il est l'homme providentiel. Les jeunes doivent soutenir la politique du président pour le sursaut national. Il faut se mobiliser en masse pour soutenir le président aux prochaines élections présidentielles et gouvernorales. Notre pays en sortira gagnant.
HALIDI IBRAHIM Farid
COMMENTAIRES