Les véritables raisons pour lesquelles Salami n’est pas allé faire la prière de l’Aïd el-kabir

Pourquoi un journaliste résidant à Ngazidja ne s’est-il pas intéressé à la prière de l’Aïd du Gouverneur de Ngazidja mais plutôt à celle ...

Pourquoi un journaliste résidant à Ngazidja ne s’est-il pas intéressé à la prière de l’Aïd du Gouverneur de Ngazidja mais plutôt à celle de Gouverneur de Ndzuwani ? Il y a anguille sous roche.

Le journaliste résidant à Ngazidja a été contacté pour publier un article dont l’objectif est de détourner l’attention des Anjouanais sur des faits réels mettant mal à l’aise le Gouverneur Salami depuis l'Aïd el-Fitr du 15 juin.

- La version réelle dissimulée mettant mal à l’aise le Gouverneur Salami :

Le vendredi 15 juin, rappelez vous que le Gouverneur Salami s’était vu refuser de diriger la prière l'Aïd el-Fitr dans la mosquée de son village natal Bandrani Mawéni pour sa confession chiite. Pour l’Aïd el-kabir du 22 août, il a encore tenté une médiation pour être autorisé à y diriger la prière, mais sans résultat. Or « il est honteux d’aller faire la prière de l’Aïd dans un autre village qui n’est pas le sien», selon ses propos du 23 août à Dar-Nadjah. Face à cette déception, Salami a donc opté ne pas aller faire la prière de l’Aïd. En prenant ce risque, il savait pertinemment que les Anjouanais chercheraient à savoir les raisons pour lesquelles il n’a pas fait la prière de l’Aïd, en particulier dans son village natal. Rusé qu’il soit, il a anticipé de fausses réponses à ces interrogations espérant que les lecteurs mordront à l'hameçon.

- La version officielle, mais fausse destinée à tromper les Anjouanais :

Le Gouverneur Salami a voulu à tout prix empêcher les Anjouanais de découvrir la vérité honteuse et endosser la responsabilité au gouvernement de l’Union. [next] Ainsi ; le journaliste Toufeyli Maecha a été contacté pour publier un article donnant les réponses anticipatives selon lesquelles : 

« Le gouverneur d’Anjouan n’a pas célébré l’aïd ce mercredi. Il considère que la bonne date était hier mardi, jour qui suit le rassemblement rituel sacré des pèlerins au mont Arafat. Seulement, il n’a pas non plus célébré à cette « bonne date » et ce pour une bonne raison. En effet, la date retenue officiellement aux Comores est aujourd’hui mercredi selon un décret signé une semaine plus tôt. Salami craint que déroger à cette décision puisse être source de conflits « vraiment inutiles ». D’où son abstention. L’année dernière, des fidèles ont été poursuivis en justice pour avoir célébré l’aïd el-kabir le lendemain du rassemblement au mont Arafat ».

Malheureusement, le journaliste Toufeyli Maecha qui s’est contenté de cette version officielle du gouvernorat, mais fausse semble se faire piéger. A la surprise, il a été contredite par le Gouverneur Salami dans son discours de vœux à l'occasion de l'Aïd el-kabir à Dar-Nadjah. Salami a ouvertement affirmé avoir célébré l’Aïd le mardi. Mais avec qui ? Et dans quelle mosquée?

Par Idrisse Ahmed