La troisième voie et le référendum Le mouvement en gestation, appelé troisième, se voit offert une grande occasion d'être connu da...
Le mouvement en gestation, appelé troisième, se voit offert une grande occasion d'être connu dans le pays à travers la campagne référendaire. D'abord s'implanter dans le paysage politique, ensuite vulgariser ses idées en implantant des structures de base, nécessaires à un mouvement qui se veut alternatif.
Surtout ne pas tomber dans le boycott, comme l'opposition, nous reviendrons plus tard sur l'état de désolation de cette dernière. La troisième voie devrait se démarquer en appelant à voter non, ainsi, opportunisme politique appelle à une telle stratégie. Pourquoi, tout simplement si la consigne du non atteint un score honorable, ce qui est évident, à moins d'un dispositif de fraude massif.
Ce score serait attribué à la troisième, voie puisque c'est elle, qui ait appelé à voter non. L'opposition prônant le boycott ne saurait revendiquer ce score. Le plus important en soi n'est pas d'avaliser un référendum qualifié d'illégal mais l'objectif visé est de parvenir à une implantation du mouvement pour les alternances à venir. Quant à l'opposition, on y revient. [next]J'ai toujours considéré que l'opposition avait l'occasion de prendre le président de la République à son propre jeu. Si à l'annonce du référendum, elle avait définit au préalable une stratégie de candidature unique à une éventuelle présidentielle, une telle décision aurait créée un tel électrochoc au sein de l'opinion avec victoire assurée. Mais comme chacun à son petit calcul, ou tenu au silence pour X raisons, un tel consensus est difficile à trouver. Ceci est juste un sentiment. Par Daoud Halifa
COMMENTAIRES