Pétrole Comorien ! Dans cinq ans au moins ou dix ans tout au plus, les Comores verront les premiers barils sortir de l'eau. Sommes no...
Pétrole Comorien ! Dans cinq ans au moins ou dix ans tout au plus, les Comores verront les premiers barils sortir de l'eau. Sommes nous préparés aux aléas de l'or noir avec ses guerres et mouvements d'humeur ?
Ces compagnies pétrolières qui arment, désarment aux fluctuations des intérêts, le combat religieux en gestation n'est-il pas le prélude d'une nouvelle guerre, qui s'annonce longue avec ses issues inconnues. En tout état de cause, quelque soit l'issu de la crise politique actuelle, les dirigeants qui se dégageront des consultations futures, si consultations électorales, il y a.
Ces dirigeants devront se pencher sans tarder à mettre à plat toutes les lois relatives aux concessions pétrolières accordées aux Compagnies qui explorent les hydrocarbures dont nombreux estiment supérieures au Qatar, selon des déclarations faites dans la capitale Anglaise il y a peu.
Pourquoi faudra t-il revoir les lois y afférentes à l'attribution des licences pétrolières? C'est une impérieuse nécessité, au delà de l'opacité qui a entouré ces attributions. Il faudra tout revoir, raison les Comores sont lésées tant au niveau fiscalité pétrolière, qu'au niveau du coût du kilomètre superficielle, c'est à dire la base de taxation [next] du km2 du pétrole ou du gaz.
Car au moment ou le km2 BONUS est vendu à 10 Millions de dollars dans le marché International, dans les conventions qui lient les Comores et les sociétés concernées le prix est en deçà très bas. Il est en effet de un million de dollars, une arnaque due à l'ignorance des dirigeants qui ont encouragé l'adoption de ces lois, dont il sera difficile de défaire avec les procès qu'on peut imaginer si le pays voudrait corriger cette forfaiture.
Outre de cela on peut remarquer dans cette loi, une certaine légèreté des dirigeants, pour la simple raison que la convention signée ne prévoit pas une adaptation prix lorsque celui ci est en hausse. C'est à dire, lorsque le prix est par exemple de 100 dollars le baril, dans la dite convention, est prévu un prix plafond de 32 dollars le baril. Or comme vous le savez le prix fluctue en fonction de l'offre et de la demande. Pour finir ces observations, il est quand même étonnant que jusqu'alors nous ne disposons pas des fiscalistes pétroliers, ceux-ci requièrent une formation particulière et dont rien n'est envisagé jusqu'à présent. Par Daoud Halifa
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