Relations Franco-Comoriennes À l'occasion du 14 juillet, comme à l'accoutumée, « celle dont nous sommes convenus d'appel...
Relations Franco-Comoriennes
À l'occasion du 14 juillet, comme à l'accoutumée, « celle dont nous sommes convenus d'appeler la crème Comorienne» a répondu présent, y compris le président Azali puisque fût représentée par son ministre de la santé DR Fatma.
Au cours de son speech la diplomate française accréditée à Moroni à fait une brève allocution dont on peut retenir quelques indications sur l'appréciation du gouvernement français sur la situation politique « qui prévaut aux Comores » par ce qualificatif: la diplomate admet la présence d'une crise politique, elle poursuit et dit que son pays reste attaché aux accords de Fomboni qu'elle avait encouragé la confection. Elle comprend par ailleurs la démarche souveraine entreprise par les autorités du pays.
La diplomate est longuement revenue sur les droits de l'homme, elle n'a cessé de rappeler tout au long de son discours que la France est le pays des droits de l'homme. Par cette insistance, voulait elle sous entendre la violation de ceux-ci aux Comores? S'agissant de la coopération entre les deux pays, elle laisse entendre que celle ci reprend à la Kissinger, c'est à dire une diplomatie de petits pas, appelée à un grand pas.
Elle a laissé entendre également les difficultés [next] rencontrées par les entreprises françaises aux Comores et enfin, elle a demandé que le sort d'une jeune femme prénommée Sitti, détenue voici quelques mois, soit libérée compte tenu de son état de santé. Signalons, que la jeune femme est soupçonnée d'avoir fait mains basses dans la caisse de la caisse de retraite. Voilà l'essentiel de son discours. Il faut rappeler également que même, si l'exigence du rétablissement de la cour constitutionnelle n'a pas été expressément formulée par la représentante de France aux Comores, tout pouvait laisser supposer que la transparence et le dialogue préconisés par elle faisait allusion à celle ci.
La France a t-elle coupé la poire en deux? En voulant d'une part satisfaire l'opposition par son désaccord de défaire l'accord de Fomboni et d'autre en évoquant la souveraineté des Comores à opérer ce dont les autorités estiment bon pour leur peuple. N'y a t-il pas là une espèce d'hypocrisie, quant on sait que par son influence, elle est la seule puissance à pouvoir infléchir le gouvernement Comorien dans son obstination à organiser le scrutin de la discorde. Je ne saurais terminer ce post sans déplorer l'ingérence de l'ambassadrice dans les affaires intérieures du pays quand elle veut influer sur la justice Comorienne au sujet du cas Sitti, bien que personnellement je demande sa libération, pour autant l'ambassadrice n'a pas à s'interférer dans une affaire purement interne.
Par Daoud Halifa
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