Non à l'organisation du référendum inconstitutionnel car la procédure de convocation est à l'encontre de la loi. En acceptant de dé...
Non à l'organisation du référendum inconstitutionnel car la procédure de convocation est à l'encontre de la loi. En acceptant de déposer des documents relatifs au référendum toxique, les partis politiques admettent les actes arbitraires qu’Azali fait.
Depuis plus d'un mois le parti Ulezi se bat contre les procédures machiavéliques du chef de l‘Etat concernant la cour constitutionnelle qui, par un simple décret, s'est vue dissoute. Cet acte est anticonstitutionnel. Pire, le chef de l'Etat s'est permis sans consulter les institutions de la république de transférer les prérogatives de la cour constitutionnelle à la cour suprême. Sachant que celle émane de sa seule volonté. Il est évident que l'Etat ne peut pas être juge et parti. Le président putschiste doit à tout prix la réinstaurer.
Par ailleurs, la CENI censée être l’institution organisatrice de ces consultations se substitue en gouvernorat en nommant ses membres aussi bien nationaux que communaux qui devraient être désignés par les gouverneurs.
Le parti Ulezi dénonce avec la plus grande fermeté ces mascarades référendaires qui consistent à légitimer le maintien d'Azali au pouvoir à vie, contrairement à ce qui est prévu par la constitution du 23 décembre 2001 révisé e 2009.
Sans transition, le parti Ulezi profite de la sortie de ce communiqué en vue de dénoncer pour une énième fois les arrestations arbitraires des militants opposant au régime.
Le parti Ulezi lance un appel solennel à tous les comoriens et comoriennes épris de paix, d’unité et de démocratie à se mobiliser pour :
- - Empêcher la tenue de ces mascarades référendaires,
- - Exiger le rétablissement de la cour constitutionnelle,
- - Exiger le maintien et le respect de la constitution de décembre 2001 révisé en 2009,
- - Rappeler au chef de l'Etat que le peuple comorien proteste avec véhémence au non respect du maintien des élections de 2021.
- - Arrêter immédiatement les arrestations arbitraires et libérer les expressions.
Par Natuk Mouzaoir