Candidat pour la première fois à l’élection présidentielle de 2016, Salim SAADI se pose depuis comme un homme politique moderne et de premi...
Candidat pour la première fois à l’élection présidentielle de 2016, Salim SAADI se pose depuis comme un homme politique moderne et de premier plan. Il a crée justement le parti Al-Qamar en 2017 pour « mieux assoir sa stature » et avoir une organisation forte capable de porter ses idées et défendre ses convictions devant le peuple comorien.
Se présentant comme un opposant au pouvoir actuel, Salim SAADI dit ne pas représenter une « opposition sectaire ». Il soutient les bonnes politiques mises en œuvre par le gouvernement, mais critique fortement l’autoritarisme, le manque de vision, et l’immobilisme du régime. L’élément le plus important dans sa démarche c’est qu’il ne souhaite pas conquérir le pouvoir aux côtés des tenants d’un système qu’il qualifie d’archaïque. Il s’engage à faire émerger une nouvelle génération politique nationale. C’est ainsi qu’il martèle le besoin immense d’un changement des usages et des visages.
Salim SAADI s’est fait connaitre aux Comores pour la 1ère fois en 2002 lorsqu’il a remporté le marché de la réfection des réseaux informatiques et téléphoniques de la Banque centrale des Comores. Il a ensuite collaboré à plusieurs reprises avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en tant que fournisseur de matériels informatiques.
Salim SAADI vit actuellement en France où il a émigré très jeune avec ses parents. Après un BTS en maintenance industrielle, il a débuté sa carrière dans le BTP et gravi très vite les échelons jusqu’au poste de directeur commercial. C’est à partir de là que JC GROUP (Groupe de BTP) a fait appel à lui pour prendre la gestion de son département développement. Depuis 2018, Salim SAADI est co-directeur associé de la société Synergie, basée à Paris. Comme on peut le constater c’est l’aboutissement d’un parcours remarquable et des efforts personnels.
Marié et père de cinq enfants, le président du parti Al-Qamar, met le peuple comorien au cœur de son projet politique. Il ne souhaite laisser personne au bord de la route. Chaque comorien et chaque comorienne aura sa place dans le projet qu’il porte avec son équipe. Au-delà de ce parcours de combattant dans le monde professionnel, Salim SAADI est aussi un homme social, qui agit énormément pour aider ses compatriotes comoriens en France et aux Comores. Il s’implique beaucoup dans le milieu associatif et cherche toujours à apporter son aide à son pays à travers diverses initiatives.
Depuis sa candidature en 2016, il multiplie, à travers sa fondation Actions Comores, les actions dans le pays en faveur des populations démunies et des jeunes. Il intervient dans l’éducation, la santé, le sport et l’entreprenariat. Celle-ci constitue un atout considérable pour la promotion de ses idées et de son parti.
La fondation a financé plusieurs projets sociaux au niveau des trois îles de l’archipel. Salim SAADI parvient à mobiliser des partenaires publics et privés pour le financement des programmes d’Action Comores grâce au réseau qu’il a pu développer depuis plus 15 ans. Et si on lui demande pourquoi il s’investit dans la politique aux Comores au lieu de rester dans l’action à travers sa Fondation, l’ex-candidat réplique qu’on ne peut pas laisser les Comores continuer ainsi comme si on ne voit pas la misère dont souffre son peuple ».
Il appelle donc au changement de système et de méthodes de gouvernance. « Mes enfants sont franco-comoriens et je veux leur laisser l’opportunité de choisir entre le monde qui s’ouvre à eux et les Comores. Voila pourquoi je m’engage pour un développement de nos iles », explique-t-il.
« Notre pays dispose des atouts nécessaires pour son développement », ajoute-t-il, citant les terres fertiles, la mer poissonneuse, le climat beau et naturel, sans oublier les potentielles richesses naturelles.
Le président du parti Al-Qamar estime que les Comores ont besoin des dirigeants honnêtes et patriotes pour amorcer rapidement son développement. C’est pourquoi les hommes et les femmes de bonne volonté ne peuvent pas croiser les bras et rester dans leurs coins pour attendre que le pays se développe tout seul. Et en ce moment où tout le monde parle de troisième voie pour la direction du pays après avoir constaté l’échec cuisant des deux clans qui s’opposent aujourd’hui dans notre archipel, on peut espérer que Salim SAADI et le parti Al-Qamar s’imposent comme alternative pour sortir les Comores de sa régression permanente.
Par Salim SAADI