Depuis trois semaines, la vie politique comoriennes, la société comorienne, sont dominées par des revirements inattendus, dont un des princ...
Depuis trois semaines, la vie politique comoriennes, la société comorienne, sont dominées par des revirements inattendus, dont un des principaux sujets, est le parti JUWA et ses éléphants.
Mise en résidence surveillée du président d’honneur de ce parti, incarcération de son Secrétaire général... entreprise du pouvoir en place pour anéantir cette formation politique, qui malgré les foudres qui lui tombent dessus, est le parti idéal incarnant l’opposition comorienne, face au pouvoir en place.
Ahmed Abdallah Sambi est placé en résidence surveillée suite à une popularité faisant mal au pouvoir, Hassane Ahmed El Barwan, est passé sur les bancs des accusés et serait condamné en sursis et mis à bouche hermétique.
Actuellement, un des grands ténors du parti JUWA, Fahmi Said Ibrahim se trouve à l’extérieur, c’est-à-dire en dehors des Comores. Une occasion de plus, qui lui aurait permis de s’exprimer au sujet de la tournure que prend le climat comorien de ces heures-ci. Et en droit et en devoir. Fahmi Said Ibrahim, qui a été présenté candidat aux présidentielles de cette formation politique, après avoir usé la méthode Mitterrand, qui servait à fusionner son mini parti socialiste et le parti communiste de Georges Marchais aux années 1970, baigne dans un silence profond et suspect quant à l’incarcération de ces responsables politiques, précités.
Lui qui devrait saisir les instances internationales de droit, lui qui est un puits de savoir dans ce domaine… Ni aux médias nationaux du pays, ni aux médias communautaires, ni à ceux internationaux, la voix de mon Fahmi Said Ibrahim, au sujet de cet évènement qui lui concerne directement…, est nul part. Comment peut-on donc traduire ce silence radio, qui n’apparait pas inaperçu ? Surtout moment où l’on parle d’injustice subit par ses co-partisans.
Fahmi qui est une des autorités judiciaires du pays, à part sa casquette politique. Alors peut-on dire qu’après l’abandon de l’ERIKA, bâtiment italien qui a été abandonné par son commandant en plain naufrage, le candidat Fahmi Said Ibrahim abandonne sa formation politique en plaine tourbillon ?
Fahmi qui est une des autorités judiciaires du pays, à part sa casquette politique. Alors peut-on dire qu’après l’abandon de l’ERIKA, bâtiment italien qui a été abandonné par son commandant en plain naufrage, le candidat Fahmi Said Ibrahim abandonne sa formation politique en plaine tourbillon ?
Par Said Yassine Said Ahmed