Providentiellement choisi vice président de la Grande-comore, Djaffar Ahmed Said a décidé de tordre encore une fois le bras de celui qui l...
Providentiellement choisi vice président de la Grande-comore, Djaffar Ahmed Said a décidé de tordre encore une fois le bras de celui qui l' a donné ce privilège. Ce n'est pas la première fois que le locataire de Beit-salam subit un tel coup de la part de son vice président.
A titre de rappelle, après l'accession au pouvoir ,cet homme a brisé la cohésion de la mouvance présidentielle en créant le mouvement blanc dont nous restons sans suite depuis sa création. Depuis la relation entre les deux blocs du pouvoir été marquées par une hostilité tenace .
Le goût amer,le parfum vénéneux de la trahison se faisaient sentir durablement dans les allés du pouvoir jusqu'à ce que le vice président décides de poignarder au dos à la personne qui l'a donné cet estime. Les raisons évoquées par le Vice-Président ne tiennent certes pas.
Pourquoi Mrodjou?
Pourquoi s' unir avec ceux que vous considérez opposant du régime que vous ne comptez pas quitter?
Pourquoi après deux ans de silence au pouvoir et le revirement à la veille du référendum?
N' y a t' il pas de l' hypocrisie de la part du Vice-Président et du gouverneur?
A l'analyse,il n'y a rien de nouveau sous le soleil mais un tel échec doit servir de leçon à l'actuel chef de l'état de bien garder ces hommes de confiance et s'en charger des ennemis affichés qui se cachaient dans l' ombre de Beit salama.
"Et moi dans tous ça", le vice président se sentait engouffré, perdant toujours aux petits jeux "ôte toi de là que je m' y mette." C'est ce qui accentuant sa colère et sa frustration. Parfumeur et traître, A vos fioles! Vous allez en donner à nez joie.
Par Bacar Mvoulana