Dans un chiffon adressé à Emmanuel Macron par notre compatriote Estelle Youssoufa, il est fait mention non seulement d’impolitesse caractér...
Dans un chiffon adressé à Emmanuel Macron par notre compatriote Estelle Youssoufa, il est fait mention non seulement d’impolitesse caractérisée à l’égard d’un chef d’Etat mais, aussi d’ignorance généralisée dans le domaine politique et des relations internationales.
Notre compatriote s’est permise de s’ériger en donneuse de leçons au président du pays qui gouverne l’île de Mayotte. Elle lui fait des cours de géographie, d’Histoire, de droit dans un délire où elle se mélange les pinceaux dans un argumentaire vieux comme la colonisation et complètement déphasée par l’actualité.
Elle apprend à Monsieur Macron que Mayotte a été colonisée par les Comores de 1958 à 1975 . Elle ignore, sans aucun doute, que pendant cette période, l’administrateur de quatre îles des Comores, c’est le gouvernement français.
Elle apprend au président français que les Comores existe depuis 1975, elle ignore la notion d’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
Elle apprend au président français que Mayotte s’est exprimée 5 fois sans que cela soit reconnu par le droit international. Elle ignore que la France ne peut ne pas reconnaître l’indivisibilité du suffrage universel du 22 décembre 1974.
Elle demande au président français d’abroger des accords de coopération entre l’Etat français et l’Etat comorien. Elle ignore encore qu’une collectivité locale n’a pas vocation à imposer la politique étrangère et la coopération internationale de l’Etat.
Elle finit ses pleurs en apprenant au président français que
Mayotte est française depuis 1841 donc sans vocation à être libre. Elle ignore que l’Algérie était française depuis 1830, ce qui ne lui a pas privé de redevenir libre.
Elle donne l’alerte au président français que son pays est dangereusement menacée par les Comores, y comprise Mayotte bien sûr.
Espérons que le président français saura excuser cette impertinence grossière d’une pleurnicheuse en besoin d’exalter ses limites. Par DINI Nassur