Depuis presque un mois, Madagascar est plongé dans une crise politique qui semble dans l’impasse. L’envoyé spécial des Nations unies, Abdou...
Depuis presque un mois, Madagascar est plongé dans une crise politique qui semble dans l’impasse. L’envoyé spécial des Nations unies, Abdoulaye Bathily, a quitté Madagascar mercredi 16 mai avec les représentants de la SADC. Qu’a fait la communauté internationale pendant cette médiation?
Abdoulaye Bathily et le président malgache le 06 mai 2018 |
Après les représentants de l’Union africaine et de l’Union européenne en fin de semaine dernière, c’était au tour des Nations unies et de la SADC de quitter la Grande île mercredi.
Même si leur séjour a été rallongé, ils ne sont pas pour autant parvenus à mettre sur pied un accord politique effectif qui pourrait sortir le pays de la crise. Un accord qui devait conclure les discussions entre le chef de l’Etat et les chefs de partis de l’opposition, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina.
Dans les communiqués respectifs qui ont clos leurs séjours, l’UA et les Nations unies encouragent néanmmoins les représentants politiques malgaches à continuer les pourparlers. Et de souligner que les élections devront se tenir selon les prescrits constitutionnels.
En tout cas, les bases de la suite des négociations sont là : respect de la légalité et de la Constitution, gouvernement de consensus, maintien du président de la République.
Les députés de l’opposition pour l’instant jouent la montre et attendent le verdict de la Haute Cour constitutionnelle sur la requête en déchéance du chef de l’Etat, dont le mémoire de défense est attendu. Publié par RFI