Mieux vaut se rendre à l’évidence et tirer sa révérence. Certes il est très difficile d’admettre que, quelqu’un, a réussit la ou tu a...
Mieux vaut se rendre à l’évidence et tirer sa révérence.
Certes il est très difficile d’admettre que, quelqu’un, a réussit la ou tu as échoué dans 10 années successives. Mais après tant des projets financés par des fonds propres et en maintenant le payement réguliers des agents de l’Etat sans avoir recours à des fonds de la citoyenneté économique, ni de la mendicité ni en vendant une licence d’exploitation de nos services de télécommunication, n’est-ce pas là des exemples parfaits et concrets visant à nous montrer et à nous faire prendre conscience que oui « nous pouvons ».
Oui, nous pouvons car en moins de deux ans de pouvoir, notre cher Ministre des Finances et du Budget, son Excellence Saïd Ali Saïd Chayhane excelle dans tout ce qu’il fait et entreprend de faire et réussir là où tout le monde à échouer mais aussi et surtout il vient de le prouver en réalisant des projets et des gros chantiers en cours avec des fonds propres et cela dans tous les domaines visant à promouvoir le développement socio-économique du pays tels que:
Domaine énergétique :
Achat, Transport par Avion et Installation des trois centrales électriques dans les trois iles. Qui voudrait ne pas s’apercevoir O combien le peuple comorien jouit des bienfaits de l’électricité, mais aussi et surtout cela à redonner espoir et vie aux ateliers de soudure, de la menuiserie, de l’artisanat longtemps passés aux oubliettes. Aujourd’hui, on s’en passe de la dictature de l’urgence de devoir tout importer qu’on soit riche ou pauvre.
O combien des chômeurs techniques ont repris leur boulot indépendamment de la fonction public. N’est-ce pas là une création d’emplois indirects ?
Sinon j’aurai besoins d’un avis de spécialiste en micro-économie pour éclaircissement.
Mention spéciale à Monsieur le Président Azali Assoumani de n’avoir pas fait comme les autres (Sambi et consorts) qui ont osé dire, dans un discours officiel, que tant que Moroni, Mutsamudu et Fomboni bénéficient de l’électricité le reste du pays n’est pas nécessaire.
Domaine des infrastructures routières :
La réhabilitation de la route nationale en est la principale illustration et cela dans toute la contrée du pays :
Ngazidja : Moroni-Hahaya-Mitsamiouli ; Koimbani-Chomoni ; Itsinkudi-Mtsangadjou Dimani ; Ikoni-Moindzaboini ; Moroni-Foumbouni.
Ndzouani : Ouani-Bambao Mtsanga ; Sima-Moya ; Dindri-Lingoni
Mohéli : Fomboni-Miringoni
Domaine sanitaire :
Dans l’optique de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030, le Président Azali va faire construire un hôpital de renommée internationale en 6 niveaux dont le financement est en fonds propres ; Bravo Monsieur l’argentier de l’Etat qui a su mobiliser les fonds nécessaires pour la construction de cet hôpital de référence.
Dans la logique de la continuité administrative de l’Etat, on a inauguré l’hôpital de Bambao-Mtsanga à Anjouan.
Domaine aéroportuaires :
Projet de construction du nouvel aérodrome de l’aéroport de Hahaya et du port en eau profonde en lieu et place du port de Moroni.
Et qui aurait mieux fait que le ministre de Finance et du budget Saïd Ali Saïd Chayhane ?
Jusqu’à quand croyez-vous pouvoir berner et manipuler la population comorienne ?
Pourquoi une équipe ayant dirigée ce pays pendant une décennie, n’accepte pas leur échec dans presque tous les domaines mais tient toujours à vouloir mener à la traine toute une population dont leur seul espoir repose sur un régime sensible à leur quotidien ?
Comment peut-on oser clamer haut et fort que pendant toute une décennie à la tête du pays on a eu que des projets qui ne pourront voir le jour que juste après son règne ?
Parait-il que la réhabilitation des routes dans Ngazidja, Anjouan et Mohéli est l’œuvre de leurs efforts. Mais pourquoi n’ont-ils pas été capables de passer de la phase de conception de projet à la signature du contrat après avoir eu les financements nécessaires?
Est-ce que le payement régulier des salaires mensuels des agents de l’Etat est-il aussi leur œuvre ? La, j’admets qu’on est fort en plagiat administratif.
Qui aurait pu imaginer que ce groupement des mécontents aura le courage d’affronter, dans si peu, la population comorienne pour justement prétendre revenir dans les affaires de l’Etat ?
Il est vrai que le ridicule ne tue pas.
Mais force est de constater qu’une fois à l’opposition, tout parait plus lucide et limpide au point d’en croire que notre population est amnésique. On oublie même o combien la population comorienne les a infligé la peine de n’élire aucun de leurs candidats ni au présidentielle ni aux gouvernorats des iles.
Pourquoi tant d’arrogance et de sur-estimation?
Qui d’entre nous devrait donner de leçon à autrui ?
Tadjidine Ben Ahmed