Cette Décision du président de la République est insusceptible de recours : l'article 12-3 est une dictature constitutionnelle prévue e...
Cette Décision du président de la République est insusceptible de recours : l'article 12-3 est une dictature constitutionnelle prévue et permise par la constitution
Contre-attaque de l’avocat Said Larifou : la Décision n°18-020/PR du 12 avril 2018 est une dictature certes, MAIS, une dictature constitutionnelle prévue et permise par la constitution (art 12-3). Le Leader du parti Ridja tire à boulet rouge visant directement l’union de l’opposition en disant : la Décision n°18-020/PR du 12 avril 2018 du président de la République est insusceptible de recours.
Si les comoriens ne souhaitent plus cette période exceptionnelle de dictature constitutionnelle, prévue par la constitution (art 12-3) prévient Larifou, alors ils n'ont pas deux solutions mais seulement une solution : « Lors de la révision constitutionnelle, on peut supprimer les dispositions exceptionnelles du président (art 12-3) mais du moment où elles existent, elles peuvent être prises »
Le journal Al-Watwan de ce 18/04/2018, nous informe que dans la conférence de presse organisée au restaurant Le Select, par les partis de la mouvance présidentielle, Maître Said Larifou a manifesté son étonnement envers ses collègues juristes : « (...) les juristes sont auteurs de réactions passionnées sur une décision exceptionnelle appliquée dans une situation de blocage. Lors de la révision constitutionnelle, on peut supprimer les dispositions exceptionnelles du président, mais du moment où elles existent, elles peuvent être prises »
C'est quoi au juste cet article 12-3 en question ?
Maître Larifou répond sèchement en disant tout simplement, « il s’agit d’un pouvoir sans ambiguïté appelé dictature constitutionnelle car prévu et permis par la constitution. Cette décision est susceptible de recours et personne ne peut sanctionner le président en dehors du peuple lors d’une prochaine échéance électorale », a expliqué Said Larifou devant la presse nationale. Il reconnait toutefois qu’ “aucun président n’est heureux de recourir à des mesures exceptionnelles” mais encore une fois, il ne s’agit pas de la dissolution de la cour en ce sens où, le président n’a pas les compétences pour la dissoudre. Il s’agit d’une mesure provisoire ». Extraits d’un article du journaliste Mohamed Youssouf d'Al-watwan.
Mrimdu