Qu’un président comorien décide de modifier la constitution n’a rien de surprenant. C'est même la norme puisque tous les locataires d...
Qu’un président comorien décide de modifier la constitution n’a rien de surprenant. C'est même la norme puisque tous les locataires de Beit Salam successifs s’y sont exercés à l’exception d’un seul : Ikililou Dhoinine.
A partir de là , les cris au scandale de la part de certains anciens dignitaires me paraissent manquer de sincérité.
L’unique réaction qui m’intéresse, moi, c’est celle du Prince Said Ali Kémal. Celui-là même qui avait sillonné le pays pour faire campagne contre la constitution du « fameux nouvel ensemble comorien », expliquant alors avec force pédagogie qu’elle nous menait à la dérive....M. Kémal s’était alors fait attaquer de toute part par les partisans de l’architecte en chef de cette constitution qui n’était autre que le même président Azali.
Par Ali Moindjié
Photo: Kemal reçu à Beit Salam en février 2017