La brutalité chronique des militaires du Colonel Président a encore une fois parlé d'elle dans la ville de Ntsoudjini lors d'une co...
La brutalité chronique des militaires du Colonel Président a encore une fois parlé d'elle dans la ville de Ntsoudjini lors d'une conférence débat animée par le gouverneur de Ndzouani SALAMI ABDOU sur différents thèmes en relation avec l'actualité notamment " l'après assises, les conflits de compétences, la crise de Mayotte...
Le Gouvernement centrale ne voit pas de bon oeil le phénomène SALAMI qui devient de plus en plus célèbre auprès de comoriens de l'archipel. Quelques mois auparavant, le sulfureux Vice Président Moustadroine avait même laissé entendre qu'il faudrait pousser SALAMI à la faute afin de pouvoir le régler.
A Ntsoudjini, la mission de l'Adjudant Chef ABDOU était de créer une tension pouvant générer des échauffourées, des blessés pour permettre d'accuser le Gouvernement de manoeuvres de déstabilisation, d'incitation à la violence et le condamner après son arrestation.
L'éventualité d'un crime comme dégât collatéral n'était pas à écarter.
Selon des sources crédibles, il y aurait eu une mésentente lors de ces instructions, qu'il a fallu les mettre sur écrits d'abord anant leur exécution. Vous mesurez ici la gravité de ce banditisme à ciel ouvert. Des rumeurs circulent sur une hypothétique condamnation du malheureux sous officier transformé en bouc émissaire. Les mêmes sources soutiennent que le maréchal KIKI était à la manoeuvre jusqu'à 1 heure du matin et plusieurs jeunes brutalisés peuvent l'attester.
Des tels actes condamnables doivent cesser et faire l'objet de poursuites judiciaires. A défaut d'une Cour Constitutionnelle mise à mort volontairement, les représentants du peuple que sont nos députés doivent stopper cette folie qui gangrène et plonge le pays dans l'indignité en un moment où les yeux du monde sont braqués sur nous suite à la crise de Mayotte. Courage SALAMI et que vive la résistance contre la dictature.
Ben Ali Combo