Au premier mandat d'Azali (4 ans ). La révision de Sambi a permis à Anjouan et Moheli de faire cinq ans, de ce fait, l'île avait pr...
Au premier mandat d'Azali (4 ans ). La révision de Sambi a permis à Anjouan et Moheli de faire cinq ans, de ce fait, l'île avait pris plus d'un an de retard. Voilà qu' une nouvelle révision s'approche, on ignore comment elle va se solder.
La Grande-comore perdra t-elle une seconde fois quelques années d'exercice du pouvoir liée à une éventuelle révision ? Ne faudrait il pas organiser dans un premier temps une primaire à la Grande-comore pour poser la question de savoir, si oui ou non, elle est d'accord que la tournante qui lui est échue soit de nouveau remise en cause alors qu'elle commence à peine?
Le cycle électoral en perspective interpelle plusieurs interrogations.
Celle de savoir, si au bout du compte le référendum reçoit l'assentiment populaire, nous ferons fasse à la question de savoir, dans quelle île doit débuter la nouvelle tournante? Car on ne peut mentionner telle notion dans des dispositions constitutionnelles. Elles ne peuvent êtres tranchées que par une loi organique.
À partir de quand doit on convoquer le corps électoral, cette convocation ne peut tarder, dans la mesure ou au sein de L'UA , il est recommandé de ne procéder à aucun rafistolage constitutionnel à deux ans de la fin du mandat en cours.
Une telle situation très aléatoires n'est elle pas de nature à jouer un sale tour à la Grande Comore?
Par Daoud Halifa