Cher Monsieur Mouhtar! je n'ai rien de personnel contre toi, mais je m'insurge contre les injustices et contre tout meurtre. E...
Cher Monsieur Mouhtar! je n'ai rien de personnel contre toi, mais je m'insurge contre les injustices et contre tout meurtre.
En relisant ta réaction sur Habarizacomores, l'un des rares blogs objectifs, je suis choqué par ta justification du crime que tu allais commettre. Car si les images que nous avons de ce pauvre jeune débile qui n'a pas choisi d'être né ainsi,ne sont un montage, où vous êtes un parfait humoriste noir ou vos ceintures sont d'une spécificité spectaculaire. " Nous l'avons puni avec des coups de ceintures"; je n'en reviens pas.
Oui retrouver un inconnu chez soi à trois heures du matin, c'est un choc, je vous l'accorde. On peut même y perdre la raison sous le choc! On aurait compris un coup violent en légitime défense pouvant même entrainer la mort sans avoir eu l'intention de la donner. Mais réussir à se maitriser, à mobiliser le coupable renvoit à des hypothèses de votre supériorité numérique, de la vulnérabilité du coupable.
Vous avez passé à tabac ce malheureux, pourtant à votre merci, faible et peut être suppliant votre grâce.
Votre ceinture l'a massacré. Les militaires qui seront chargés du référendum des assises doivent avoir l'adresse pour la commande de ces ceintures hors du commun. J'appelle la justice à être à la hauteur de cette tentative de crime et là, je pèse mes mots. Non! à l'impunité! si nous nous opposons à AZALI, c'est justement parce que la dictature engendre la loi de la jungle.
BEN ALI.