Les assises, encore les assises et toujours les assises, un sujet qui a trouvé preneurs et qui a mis au grand jour l'émergence de la co...
Les assises, encore les assises et toujours les assises, un sujet qui a trouvé preneurs et qui a mis au grand jour l'émergence de la corruption d'Etat, de la société civile, des cadres au quotidien.
Les dernières élections présidentielles et des Gouverneurs avaient laisser entrevoir la possibilité d'endiguer la corruption politique après un troisième tour inédit qui a permis à AZALI d'accéder au pouvoir en mai 2016.
Les corruptions du pouvoir en place, les corruptions des commissions électorales, de l'armée ont cédé devant la détermination des électeurs révoltés par les injustices, l'arrogance et la fatalité de la résignation.
AZALI a refusé de changer un système qui l'a ramené à deux reprises au pouvoir. Il décide de tuer le rêve, l'optimisme de l'electeur comorien. Un pouvoir qui se laisserait battre par le peuple serait maudit, pascomorien en tout cas. Il nous a donné une très bonne leçon sur l'usurpation du projet des assises embriyonnaires du M11, la corruption des acteurs promoteurs et la chasse entrainant la fuite de tous ceux qui militent sur l'équité, l'impartialité, la liberté, des principes à l'opposé de la corruption.
Dans cette jungle où prospère la corruption, j'ai appris une chose: la corruption est une faiblesse qui finit toujours par manifester les limites de l'intélligence humaine. Honteux, le corrupteur use de son pouvoir imposer ses vues, ses actions au nom de sa puissance car la raison ferait obstacle à son orgueil personnel AZALI comprend parfaitement que les comoriens n'en veulent pas des assises qui n'ont pas des réponses à leurs besoins de justice, de liberté, de vie digne, de lutte contre la précarité et de la liberté et des conditions favorables à l'entreprenariat.
AZALI ne se rend pas compte que face à un monde globalisé, à l'affirmation d'une conscience des peuples oppressés, qu'il n'est pas à l'abri de la vague qui anéanti Kaddafi en Libye, Blaise Compaorais en Burkina Fasso et plus près encore Mugabé au Zimbabwé. Un peuple conscient balayera tout sur son passage avec les dégâts collatéraux qui touchent surtout la famille. La corruption par la communication, par l'entretien de la fausse diplomatie ne resistent pas à l'assaut du peuple affamé du droit.
BEN ALI