AZALI, CHAPITRE 2 Après la répression brute et sauvage contre les médias, contre les politiques, contre la population, volonté de s...
AZALI, CHAPITRE 2
Après la répression brute et sauvage contre les médias, contre les politiques, contre la population, volonté de s'éterniser au pouvoir exige, AZALI passe au chapitre 2 de ce qu'il a appris à l'école de guerre et à sa lecture du "Prince" de Machiavel.
Il cherche lamentablement à légitimer un Etat d'urgence le permettant de suspendre conformément à la "loi" la constitution, entériner la sienne issue des assises sans référendum.
L'amateurisme de Larifou, l'avocat devenu procureur sur l'affaire des clous de Bandarsalam, l'excès de zèle du météorologue politique SOUNHADJ, nostalgique de la répression aveugle des commandos Moissi d'ALI SOILIH, faussent le plan satanique du Chef de l'Etat.
Les manoeuvres sordides de Mwali sont un essai pour préparer le grand coup à Ndzouani, le seul vrai danger contre la volonté du Colonel.
C'est ici que j'interpelle les autorités militaires issues de l'île d'Anjouan à ouvrir les yeux, à comprendre le sectarisme du Président Colonel, à mesurer la dangerosité d'une opération militaire prévisible à Anjouan. Le Colonel Combo a été abattu comme un chien, enterré à la hâte et justice n'a pas été rendue. De son vivant, une telle démarche de balkaniser les Comores, rester au pouvoir par la force ne serait pas possible.
C'était lui qui a empêché le séparatisme en défiant MOHAMED BACAR pendant qu'AZALI laissait faire au détriment de l'île d'Anjouan. C'était encore lui qui avait permis d'endiguer l'opération "Ndimou/Ndrimou d'AZALI contre la communauté d'Anjouan.
J'appelle à la conscience et à l'action des autorités militaires d'Anjouan au premier Chef le Colonel MATABA, qui, à des nombreuses occasions a su éviter le désordre des ordres d'en haut. Pendant ce temps, nous assistons à des actes regrettables du Gouvernorat de Ndzouani qui s'humilient devant un régime déterminé à les anéantir et à travers lui, l'île d'Anjouan. Méditons sur le théâtre LARIFOU-SOUNHADJ-MOUSTADROINE de Mwali où des clous avaient planifiés un attentat déjoué par le professionalisme des acteurs des assises!
BEN ALI