La vidéo sur le direct organisé par Ortéga concernant le porte-parole du CPAN, en moins de trois heures a recueilli plus près de 7ooo vues....
La vidéo sur le direct organisé par Ortéga concernant le porte-parole du CPAN, en moins de trois heures a recueilli plus près de 7ooo vues. Il faut dire que c’était un mini-événement du siècle tellement le personnage de Larifou, agaçant, était attendu dans une pareille occasion. Il avait une belle opportunité pour convaincre de la sincérité, de l’utilité des Assises qui prennent l’eau de partout, de rassurer les comoriens, de lever les doutes sur celles-ci.
Le porte-parole du CPAN Larifou, toujours dans un déni de réalité et dans une attitude de suffisance caractéristiques et congénitales dont il est le seul à avoir le secret, a encore raté l’exercice. Les assises ont encore pris un coup durs ! Près de 500 commentaires en un laps de temps, tous négatifs les uns que les autres… Et c’est cela la réalité des Assises. Faites encadrer le CPAN par les forces armées, mettez Larifou dans une salle fermée avec une assistance acquise aux assises ou déplacée et payée pour faire de la figuration, donnez le micro à Larifou, chassez les anti-assises et ne le contredisez pas et regardez le jouer son monologue. Il est même capable de pleurer !
Là, c’était sur la toile. Sur le terrain, les choses ne doivent pas être différentes. A 20 jours des Assises, les gens n’ont toujours rien compris après 7 mois de battage médiatique. Ce n’est pas le CPAN dans une bulle, dans un verre d’eau loin des populations inquiètes et curieuses qui changera la donne. Ce n’est pas non plus l’arrogance, le déni de réalité, le pédantisme de Larifou qui reconcilieront les comoriens avec les assises.
En tout cas, l’émission ratée de Larifou d’hier en termes de communication a été vécue par lui comme un dur rappel à la réalité. Le porte-parole du CPAN a pu mesurer son incapacité à convaincre, l’aspect repoussoir de sa personnalité jugée louche par les commentateurs qui enlèvent toute crédibilité aux assises.
Comme il prétend privilégier l’intérêt général, il ne manquera tirer les conséquences qui s’imposent… Accepter la remise en cause du CPAN dans sa composition, dans son fonctionnement qui n’est pas à même de garantir la sérénité et fera comme Idris Mohamed… Une démission du CPAN pour faire taire l’hystérie autour de ces assises et sauver son honneur gravement mis en cause…
Ahmed BOURHANE