Je ne donnerai pas un blanc seing à Azali pour faire d'un pays démocratique un terroir. Je n'oublierai tout de même pas comment Sam...
Je ne donnerai pas un blanc seing à Azali pour faire d'un pays démocratique un terroir. Je n'oublierai tout de même pas comment Sambi a conduit sa politique et ses velléités de rester roi des Comores. Quelle brutalité et avec quelle terreur!
Avec M. Sambi, l'autonomie des îles pourtant protégée par la Constitution est vidée. La constitution et les lois étaient en son temps, des machins sans beaucoup d'importance. Quand il a voulu emprisonner des Ministres de l'Ile de Ngazidja, il n'a pas manqué de tact et il l'a fait sans ménagement. Il les a dépouillé totalement: bureaux, véhicules, salaires...
Son référendum de 2009 n'était qu'un fiasco minoritaire qui a mis le pays en feu et en sang. Quand M/ Sambi a voulu museler et mater l'opposition, il ne mettait pas de gants. Les actes d'oppression étaient cruels. Il les empêcher même de quitter l'île de Ngazidja pour aller à Mohéli, voire même à Anjouan. Le fameux arrêté qui empêche les politiques de se réunir et de se prononcer si ce n'est en période de campagne électorale est signé par son ministre de l'Intérieur, actuel SG du Juwa.
Ne justifions pas le mal par le mal, mais ne prenons pas les habitants de tout un pays comme des nés de la dernière pluie. Les lois et Les libertés sont sacrées. La démocratie est le pouvoir du Peuple. Said Ahamada