Le 25 décembre 2016, le journaliste Abdallah Abdou Hassan (dit Agwa) a été placé sous mandat de dépôt « pour flagrant délit ». Il sera pou...
Le 25 décembre 2016, le journaliste Abdallah Abdou Hassan (dit Agwa) a été placé sous mandat de dépôt « pour flagrant délit ». Il sera poursuivi pour « outrage à magistrat ». Il aurait relaté un rendez-vous manqué entre des juges et le ministre des Finances.
Le 31 décembre, le juge de première d'instance a condamné le journaliste à 5 jours de prison ferme, 9 mois avec sursis et 75 000 fc d'amande. La dizaine d’avocats bénévoles a interjeté appel.
Le 1er janvier, un conseiller du président se réjouit de la condamnation du journaliste accusé aussi de se moquer du mode d’habillement d’Azali.
Le 15 février 2017, la cour d’appel de Moroni a relaxé le journaliste Agwa et autorisé la radio la Labaraka Fm à reprendre ses activités. Aucune charge ne pèse désormais sur lui.
Le 17 février, le ministre de l’intérieur somme le préfet de Ntsoudjini de fermer la station par mesure « administrative et préventive »
Le 19 février, des éléments de la gendarmerie défoncent les portes de Labaraka Fm et se saisissent à nouveau des émetteurs de la station.
Depuis, l’équipe de cette radio locale très écoutée dans la capitale est au chômage. Interdite de vivre.
Aujourd’hui, nous avons pris toute la journée pour plaider en faveur de la Radio Labaraka Fm et dénoncer l’acharnement du pouvoir contre son journaliste vedette. Toyb Ahmed