On assiste ce derniers temps à différents fractions et positions de la Diaspora vis à vis des Assises Nationales. ...
On assiste ce derniers temps à différents fractions et positions de la Diaspora vis à vis des Assises Nationales. Certains appellent à participer pour faire entendre leurs voix. D’autres conditionnent leurs participations en demandant que leurs doléances soient prises en compte. Enfin l’aile dure prône le Boycotte.
-Dans les réseaux sociaux on assiste à une guerre des communiqués. Le dernier en date est celui du collectif de la diaspora pour les assisses nationales(CDCAN). Ce dernier lance un vibrant appel aux comoriens établis à l’étranger de joindre le mouvement.
D’après eux, la diaspora ne peut pas continuer à se plaindre et à rater cette occasion unique. Ces assisses de bilan de 42 ans d’indépendance et aussi un débat d’idées et confrontations d’opinion afin de tirer les meilleurs propositions. Et ce bilan constitue un positionnement pour un nouveau départ.
-Quant à la coordination de la diaspora de France, Le gouvernement devrait corriger l’injustice de faible représentation de la diaspora à cette conférence nationale au fin de participer au même pied d’égalité que les autres pour décider de l’avenir du pays.
Il évoque le problématique de la reconnaissance des comoriens de France en qualité d’une institution reconnue officiellement par l’état comorien avec une population participant individuellement et collectivement au développement du pays.
Ainsi le décret du Feux président Mohamed TAKI pour la mise en œuvre d’un haut conseil de la diaspora mérite d’être sur la table selon cette coordination.
-Enfin l’association de la diaspora comorienne de France qui regroupe un panel des associations, des notables et des personnalités divers durcit le ton.
Elle appelle au boycotte de ces assises en lançant un communiqué signé par plus de 50 villes de France. Elle déplore profondément la décision prise par le gouvernement comorien de n’est pas accordé une présentation digne et équitable qui est contraire l’objectif d’unité et d’inclusion des toutes les forces vives.
Par conséquent cette fraction apporte leur veto pour toute réunion ou organisation faisant la promotion des assises et invites aux compatriotes à rester solidaire.
La diaspora comorienne de France est minée par des divisions intestinales. Mal organisée et mal structurée cette diaspora n’est l’ombre de lui-même.
Face à cette conférence la diaspora aura du mal à faire prévaloir ces droits.
OMAR ISSA