Comme chaque pays du tiers monde, aller étudier dans les pays développés reste un rêve de tous les étudiants. La France attire de plus en p...
Comme chaque pays du tiers monde, aller étudier dans les pays développés reste un rêve de tous les étudiants. La France attire de plus en plus les étudiants étrangers. Selon l’enquête « Mobilité », publiée par la Conférence des grandes écoles, leur nombre a ainsi progressé de 21 % en deux ans dans ces établissements. Ils représentent désormais presque 20 % des effectifs des écoles d’ingénieurs, et 28 % de ceux des écoles de management. Et les universités suivent la même tendance. Au total, selon l’Unesco, l’Hexagone a accueilli 271.399 étudiants internationaux – en séjour d’études ou en stage – au cours de l’année 2012, soit 6,8 % du total mondial des étudiants en mobilité. La France a ainsi repris la troisième place mondiale des pays d’accueil pour les étudiants étrangers, derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Le pays de Molière dispose parmi les meilleurs universités du monde. Il y'a les études de hauts niveaux avec une bonne qualité d'enseignements. Beaucoup des cadres, professeurs, docteurs, sociologues, élites, hommes politiques ... des pays étrangères ont fait leurs études en France et ils sont devenus des piliers de leurs pays.
Aux Comores, décrocher un visa étudiant à l'ambassade de France pour venir étudier en France apporte une fierté en espérant une meilleure avenir pour nos jeunes.
Avec l’idéologie des africains francophones qui ne sont jamais venus en Europe la France ancien reste comme un Eldorado mais dès que les étudiants arrivent en France ils se trouvent face à des mauvaises surprises et beaucoup des obstacles à franchir. Après une analyse et des questionnaires 27% de ces étudiants se trouvent sans suivi ni aides financières, 43% de ces étudiants se trouvent avec peu des moyens qui ne les satisfont pas tous leurs besoins et seul 30% de ces étudiants qui vivent sans des difficultés financiers ou logements.
La chance pour la réussite des étudiants Comoriens se réduit. les causent sont multiples mais surtout au niveau économique et sociale. Beaucoup ne prennent pas au sérieux ces cas et dès qu'on se trouve surplace on se rend compte que pour mener une vie normal en France un étudiant doit avoir un budget de 400 à 600 euro par mois S'il a loué une chambre et 300 à 400 s'il est hébergé. Les moyens de transport , les habilles, la nourriture et tous ce qu'une personne a besoin pour vivre font que ce budget reste indispensable.
Par conséquent 70% des étudiants comoriens mènent une vie misérables. Certains étaient hébergés par leurs familles (cousin, cousine , tente , tonton,etc...) et ils étaient chassés de l'appartement d'autres torturés moralement jusqu'à ce qu’ils s'en fuient et d'autres abandonnés comme ça. Ces étudiants deviennent à leurs yeux des consommateurs d’électricité, de l'eau et de nourriture etc... certains étudiants insistent et quittent pas leurs familles quelque soit les coups et mènent une vie de traumatisme, avec des mauvais regards et des paroles qui les tuent intérieurement mais ils se trouvent sans choix ni moyens. Partout on trouve les mêmes histoires et les mêmes actes.
Ces étudiant se trouvent exposé en danger. Comme les comoriens qui sont en France ont l'habitude de dire "Parfois ici les gens qui t'aident quand tu es dans un état critique ce sont les gens que vous venez pas de la même famille" certains sont hébergés après par des comoriens qui se connaissaient pas avant mais avec leurs foi ils se donnent le maximum pour les aider pour qu'ils puissent continuer leurs études. Certains s'organisent aussi pour louer des chambres vivre en groupes et trouver des job à coté qui les permettent de cotiser et payer les studios qu'ils ont loué etc... en essayant d’avancer au niveau de leurs études. Les moins chanceux trouvent même pas des job étudiants ou des gens pour porter de l'aide ils abandonnent les études involontairement. la solution et le mariage pour pouvoir éviter le OQTF (Obligatoire de Quitter le Territoire Français).
Après avoir rencontré et discuté avec 7 étudiants comoriens en France qui préfèrent garder leur anonymat on les a demandé que chacun raconte un peu son parcours ce qu'ils ont rencontré et ce qu'ils rencontrent dans leurs vies pendant leurs séjours en France. On a obtenu comme réponses suivantes:
- -Un parmi eux dit "Moi je suis venu en France en 2012, après 2 mois passés avec mon cousin il a commencé à me rapprocher des choses malgré que j'ai fait le maximum pour être correcte en vers lui il m'a finalement chassé de la maison. je suis parti et je vis avec des collègues comoriens jusqu'à maintenant".
- -l'autre a pris la parole et il dit " je suis venu en France j'habitait avec ma tente avant mais j'ai quitté l'appartement car elle me supportait pas je sais pas pourquoi. je pouvait pas me laver ou allumer la lumière pour réviser les nuit même un jour j'allumais la lumière j'était entrain de prier l'incha et on a éteint la lumière je préférai ne pas continuer la prière dans le noir je laissais la prière directe".
- -une autre étudiante a pris la parole elle dit " Je vivait avec ma grande sœur et après 5 mois elle a arrêté de m'adresser la parole je l'ai demandé pourquoi elle me parlait plus elle m'a pas répondu et, et , et". Les larmes aux yeux elle a arrêté de parler mais on a tous compris un peu la suite.
- -Un autre étudiant a pris la parle et il dit " je suis venu en France le mois d’août en 2014. je vivait avec mon oncle. le mois de décembre j'ai quitté son appartement car sa femme me détestait. Maintenant je vis avec un ami de mon village".
- -Un autre étudiant dit "Moi je suis arrivé en France début septembre 2015 je vis avec ma tente il y'a toujours de crises à la maison mais je fais comme si je suis sourd. le grand problème si je sort même si je descend en bas pour prendre un peu de l'air c'est la guerre elle me harcèle. je ne sort que quand je vais à l'Université ou Auchan donc je connais seulement ces deux routes la route vers l'université et celle qui mène vers Auchan je connais même pas bien mon cartier n'en parle plus cette ville" tout le monde riait .
- -L'autre étudiant dit " Moi je suis venu en France en juillet 2016 après mes premiers 4 mois en France j'avais pas d'aide j'avais même pas des vêtements pour me protéger contre le froid. je commençais à me sentir seul alors que j'ai des cousins ici. jusqu'à maintenant je vis avec des gens qui ont décidé volontairement m'aider. Je me fais des amis et des fois ils me donnent des coup de main et de soutien quand je suis dans un état critique. Je trouve souvent des job étudiant Dieu merci".
- -Une autre étudiante a dit " Moi je suis venue en France le mois de septembre 2015 et je vis avec ma mère biologique et mon père donc je suis différente de vous car s' ils veulent me faire ces genres d'actes que vous avez subi je dirais non car se sont mes parents je me trouverai en bonne position les parler face à face. Par contre vous devant vos cousins etc vous ne pouvez rien dire c'est pourquoi ils se permettent de vous faire ou dire ce qu’ils veulent". Tout le monde se taisait et on la fixait les yeux. On la voyait comme une vantarde et pourtant d'un coté elle avait raison.
Au finale, on comprend que, étudier en France n'est pas si facile comme on peut le croire . Sans des moyens financières suffisants beaucoup des étudiants comoriens plongent dans l'échec, le regret et peu ceux qui réussissent.
le 1/3 de ces étudiants sont à peu près ceux qui arrivent à finir leurs études.
Par Soibahoudini Mouigni