L'attaque qui a fait deux morts, ce dimanche, survient deux semaines après la violente agression de deux touristes américaines... U...
L'attaque qui a fait deux morts, ce dimanche, survient deux semaines après la violente agression de deux touristes américaines...
- Un homme a tué deux femmes, ce dimanche, sur le parvis de Saint-Charles. L'attaque a été revendiquée par l'Etat islamique.
- Le préfet de police Olivier-Pierre de Mazières annonce un renforcement du dispositif de sécurité aux abords de la gare de Marseille.
Ce lundi, sur France Info, le maire de Nice et président délégué de la région Paca Christian Estrosi a estimé qu’il était « possible de prévenir ce genre d’attaques », comme celle survenue ce dimanche sur le parvis de la gare Saint-Charles, causant la mort de deux jeunes filles. Le tragique événement de ce dimanche relance la question de la sécurisation des gares, et en particulier de la principale gare de Marseille, dans laquelle deux touristes américaines avaient été aspergées d’acide il y a seulement deux semaines.
Des soldats français devant la gare Saint-Charles à Marseille le 1er octobre 2017. — Claude Paris/AP/SIPA |
« Est-ce que cette gare est bien surveillée comme elle devrait être ?, se demande la sénatrice socialiste Samia Ghali. Je ne suis pas capable de le dire, mais la question est légitime. On doit avoir la même protection à Paris et à Marseille, les mêmes moyens. Et je me pose la question : les effectifs en place suffisent-ils à sécuriser cette gare aujourd’hui ? » Et d’ajouter : « Heureusement que les militaires de l’opération Sentinelle étaient là ! »
Expérimentation de caméras intelligentes
« Nous sommes la région qui met le plus de moyens en matière de sécurité », affirme Philippe Tabarot, vice-président à la région Paca chargé des transports. L’élu annonce notamment l’expérimentation en gare d’Antibes de caméras dites intelligentes qui émettent un signal « au moment d’un attroupement ou d’un bruit pas habitue l ». Une expérimentation qui tend à être généralisée si elle se révèle concluante.
Il y a quelques mois de cela, la région Paca a investi dans un grand plan de sécurisation des gares, avec notamment des portiques de sécurité sur les quais. Pas moins de 44 millions d’euros sont consacrés à cette question. Mais certains dénoncent des dépenses inutiles qui ne réduisaient en aucun cas les risques.
Un dispositif renforcé…
« On ignore pour le moment si l’auteur des faits a pris le TER ou le train avant de commettre son geste, tempère Philippe Tabarot. Le risque zéro n’existe pas, mais quand on voit le nombre d’armes blanches saisies à partir des portiques de sécurité, on voit déjà que c’est utile. »
Lors d’un point presse, le préfet de police Olivier de Mazières a indiqué que le dispositif en vigueur jusqu’ici serait renforcé avec « 60 hommes supplémentaires, de 6 heures à minuit ». Impossible toutefois de connaître le nombre précis d’hommes mobilisés lors des faits.
… mais difficile à déterminer
Le préfet de police se contente en effet d’indiquer, sans chiffrer ces effectifs, que le dispositif déployé jusqu’alors pour la sécurisation de la gare Saint-Charles comprend « le service de sécurisation des transports en commun de la DDSP (effectifs en tenue et en civil) implanté dans la gare elle-même, les policiers de la police aux frontières, des agents de la Sûreté générale de la SNCF et un dispositif de vidéoprotection de la SNCF (200 caméras). »
Lors d’un point presse, le préfet de police Olivier de Mazières a indiqué que le dispositif en vigueur jusqu’ici serait renforcé avec « 60 hommes supplémentaires, de 6 heures à minuit ». Impossible toutefois de connaître le nombre précis d’hommes mobilisés lors des faits.
… mais difficile à déterminer
Le préfet de police se contente en effet d’indiquer, sans chiffrer ces effectifs, que le dispositif déployé jusqu’alors pour la sécurisation de la gare Saint-Charles comprend « le service de sécurisation des transports en commun de la DDSP (effectifs en tenue et en civil) implanté dans la gare elle-même, les policiers de la police aux frontières, des agents de la Sûreté générale de la SNCF et un dispositif de vidéoprotection de la SNCF (200 caméras). » Par Mathilde Ceilles et Jean Saint-Marc -20minutes.fr