Stoppons Azali avant qu'il ne soit trop tard!
Après analyse de l'évolution lente mais dangereuse du système AZALI, je suis persuadé que la banalisation de ce que j'appelle le "phénomène Azali" conduira ce pays à une inéluctable catastrophe.
Son entêtement douteux à stopper la tournante et à décider tout seul de la suite (puisqu'il a mis à mort tous les pouvoirs contraignants, Parlement, Cour Constitutionnelle) traduit clairement son intention de nuire à la démocratie et la relative paix, résultat de la tournante. Je désigne le Mouvement du 11 de complicité active et les respectables personnes qui le composent doivent tirer la sonnette d'alarme. Non seulement l'idée première des assises a été trahie, mais en plus de cela, AZALI n'a besoin de personne pour réaliser ses desseins. L'émergence d'AZALI, le "Réhémani" de Taki, un toit décent pour chaque comorien de Sambi sont des rêves permis et les intentions comptent beaucoup. Cependant, en démocratie, rien ne s'impose par la force, pas même le bien.
ALI SOILIH, en lançant sa machine de répression aveugle avait peut être l'intention de bien faire, mais il a buté sur un peuple qui n'a rien compris de son idée. Il a régné en dictature et est mort, traîné, craché par le peuple.
Le 13 Mai 1978, le grand révolutionnaire des Comores, l'homme au plan quinquennal, serait simplement lynché et piétiné par le peuple. Aujourdhui, plus d'un comorien pleure sa disparition. Pourquoi AZALI ne tire pas les leçons et s'obstine à crier sa bonté, sa volonté à faire des Comores un pays émergent alors que le peuple n'est pas consentant, n'a rien compris et doute compte tenu du passé de l'homme.
J'appelle à une opposition franche, déterminée et constructive capable d'arrêter la machine infernale d'Azali. Comme le "NON aux Assises" de MCHINDRA ABDALLAH MCHINDRA, relayé par le Front Républicain et ses annexes, il faut une opposition forte à un régime qui se croit tout permis. BEN ALI