Lettre au mouvement du 11 août Le 20 Août 2017 Pourquoi je me suis fait des illusions alors que je connais la Personne ? A Messi...
Lettre au mouvement du 11 août
Le 20 Août 2017
A Messieurs Idris Mohamed Chanfi, Saïd Mohamed Sagaf, Mesdames Amina Abbas Djoussouf et Mbariki Djalim et Messieurs et Mesdames Mouvement du 11 Août ; vous tous mes frères, sœurs de même combat en vos degrés et qualités.
Je me permets de vous dire que j’ai cru à notre Al Imam Président qu’il était honnête pour prendre en main ce qui préoccupent actuellement les Comoriens notamment les assises que j’ai proposé depuis 2009 repris par le mouvement du 11 Août 2015.
Mes amis et moi nous venons de constater qu’AZALI prend en otage le destin national.
Nous simplifions notre interprétation de ces assises maintenant, comme le désir du Président AZALI de se constituer en véritable hooligan politique.
Les Comoriens verront se dessiner dans cette mascarade du Président AZALI ASSOUMANI deux objectifs principaux :
- - Le premier vise à éliminer toute concurrence politique pouvant venir des comoriens de la diaspora, que l’on veut ainsi mettre hors d’état de nuire en les empêchant de prendre part aux grands débat politiques nationaux, d’où la précipitation de commencer les assises dans cette période de rentrée scolaire, des assises qui ne dureront pas un mois de débat constructif.
- - Le second vise, par le renforcement des pouvoirs arbitraires du Président AZALI ASSOUMANI, tout simplement, pour préparer le pays à une dictature brutale et militaire telle que le Pays n’en aura jamais connue.
Le Président AZALI sera désormais capable, selon ses humeurs, de suspendre la constitution, d’assassiner qu’il veut, de prendre, d’offrir, d’embaucher et détourner ce qu’il veut, sans qu’aucune autre branche de l’état ne puisse rien avoir à en redire.
La Cour constitutionnelle et le parlement sont devenus des coquilles encore plus vides qu’elles ne l’étaient déjà et l’infâme kermesse à la gloire dynastique des pouvoiristes sera définitivement engagée.
Mes chers compatriotes il faudra passer par la violence révolutionnaire pour espérer un jour en finir. C’est que le Président AZALI ASSOUMANI est en train de faire, ne laissera pas le choix aux Comoriens que la résignation ou l’insurrection.
C’est cela le vrai sens du drame national qui se joue actuellement sous nos yeux.
Je pensais que le Président AZALI ASSOUMANI en regardant son homologue Kagamé va devenir un vrai Imam mais non ! Il nous a trompé tous mais pour moi, il n’est pas trop tard de lui dire « je vous ai compris » :
Le Président va devenir le méchant loup suite à son intention de rester au pouvoir jusqu’à 2030.
Sur ce hooliganisme politique, donc, on a bel et bien envie de poser des questions simples au Président AZALI ASSOUMANI :
Quel est le rapport entre les misères dont souffrent les Comoriens depuis 41 ans et le besoin du Président AZALI de militariser ses pouvoirs avec en ce moment des discours de lavage de cerveaux dans tous les camps militaires : Grande Comores, Anjouan et Mohéli ?
Quel est le rapport entre le besoin de ne pas changer cet article qui prive les Comoriens résidant 6 mois à l’étranger de se présenter dans des élections de leurs îles ? Pourquoi avez-vous peur du nombre des comoriens de la diaspora ? Au contraire c’est une richesse pour le pays !
Être un dictateur, pour faire un despote, ou même un roi, va-t-il comme par miracle transformer les Comores en pays développé et résoudre les problèmes relatifs à un taux de chômage de 70% qui prive les Comoriens d’emplois ?
Être un dictateur, va sauver la vie de bébés Comoriens qui meurent avant leur dixième anniversaire ? Etre un dictateur, va construire les routes inexistantes dont le pays a besoin pour son développement économique, résorber la situation de paupérisation généralisée dans laquelle baigne le pays ?
Être un dictateur, va construire les hôpitaux et les écoles, réduire la mortalité infantile et adulte, résorber la grande pauvreté qui frappe plus de 70% des Comoriens et défaire le tissu de corruption généralisée qui ruine le pays depuis 41 ans ?
Le fait de refuser ou d’empêcher les Comoriens de la diaspora de se présenter aux élections est-ce cela qui bloque la fameuse politique d’« émergence » d’AZALI ?
Quelle est donc cette bizarre préoccupation pour l’arrêt de la tournante avec méthode et la dictature que ressemble à MOUBOUTOU SECECEKO KOUKOUWENDO WAZAMBANGA, GENERAL BOKASSA, PRESIDENT EYADEMA ; PRESIDENT OMAR BONGO ONDIMBA et aujourd’hui le Président DENI SASSOU NGUESSO au moment où le pays attend plus que jamais le développement auquel il a droit ?
Le Président AZALI passe son temps à organiser la dictature qu’à organiser l’« émergence » promise ? Il y a donc bel et bien, dans cet acte, la conclusion d’une prise en otage du pays.
Interdire Ahmed Mahmoud Wadaane, de faire son meeting, couper les relations entre le Qatar et les Comores avec brutalité, envoyer des militaires Comoriens en Arabie sans le consentement des Gouverneurs, acheter des moteurs électriques avec les conditions douteuses sans appel d’offre, renvoyer 8 000 comoriens aux chômages, introduire Telma sans appel d’offre, Suspendre la Radio d’Abdallah Abdou Hassan dit AGWA aujourd’hui la radio kazi du professionnalisme NONO…etc. Monsieur le Président il est temps de vous ressaisir ! Car la démocratie est la porte de l’émergence !
Sur tous les éléments cités ci-dessus il faut être clair. N’en déplaise au mouvement du 11 août, qui continue à soutenir des incohérences politiques, surtout Idris Mohamed qui évolue contrairement aux idéaux de l’AS.S.E.C. (MSOMO WA GNUMENI) ! Mon dieu !
Monsieur Idris Mohamed vous êtes en train de détourner le débat national qui s’impose vers de faux semblants et contribuer à la confiscation, à la falsification du discours politique, donc aux mensonges qui maintiennent ce régime au pouvoir.
Je ne peux pas finir mes écris sans rendre hommage à deux personnes qui sont à l’intérieur du pays car c’est le plus dur, oser dire ou critiquer le comportement du gouvernement d’AZALI ASSOUMANI : Ahmed Mahmoud Wadaane et Mohamed Saïd Abdallah Mchagama. Que DIEU vous bénisse ! Le premier n’a pas peur de se manifester publiquement, le deuxième dit la vérité de la tournante que prenne nos gouvernants dans son blog qui est à l’intérieur du pays.
Il faut donc, pour le bien des Comoriens, simplifier. Simplifier, comment ?
1) Forcer une réforme globale des institutions, donc de la Constitution qui soit conforme aux aspirations démocratiques du Pays ; des assises nationales sous la houlette de la communauté internationale, faire participer les comoriens de l’étranger, extradés ou déportés, pour être au mieux dans la vérité et la réconciliation : c’est alors le meilleur moyen d’obtenir le consensus national qui garantirait paix et stabilité durables, mais aussi progrès économique dans le contexte d’un état de droit.
2) Refuser de participer à quelque élection que ce soit tant qu’une telle réforme n’est pas obtenue ;
3) Ne pas attendre que le Président AZALI soit juge est parti, qui révise la constitution pour agir car il sera trop tard pour empêcher le despotisme aux Comores une fois sa révision arbitraire obtenue.
Il faut l’en empêcher, maintenant, et au besoin par la force. Les moyens de cette « force » ne manquent pas. Ce qui manque, ce sont les hommes et les femmes de courage. D’où les tergiversations au sein d’une opposition réduite à sa plus simple expression politique. C’est-à-dire, rien. Où sont-ils ? Le JUWA ? Le RIDJA ? Le MOUROUWA ? Le SHUMA ? Le RADHI ? Et tous les autres ?
La tâche de l’opposition devrait être de s’organiser non seulement pour empêcher cette façon de faire, mais aussi pour empêcher toute nouvelle élection aux Comores tant que des réformes démocratiques globales ne sont pas engagées.
Il y a sur ce plan de nombreuses options pouvant forcer ces choses, maintenant.
Ce qui est plus pénible, c’est de voir cette opposition, malgré ces manquements, dès la fin de ces assises programmées, orientées vers la béatitude finale du Président Azali et ses affluents, se précipiter à valider la nouvelle dictature par un referendum qu’on connait déjà le résultat. C’est effarant !
Chers opposants Le vrai combat, consiste tout simplement à se dire qu’aucune opposition aux Comores ne gagnera le pouvoir par les urnes, malheureusement on gagnera par l’argent, la corruption, ou le mensonge. Continuer à faire croire aux Comoriens, que nous avons une démocratie c’est commettre un crime contre eux, et contre l’humanité.
Les Comoriens, eux, savent qu’une dictature à la BOKASSA ne partira jamais d’elle-même. Le régime ne perdra aucune élection sans y être forcés. La seule opposition qui vaille aujourd’hui aux Comores est celle qui décidera de mettre hors d’état de nuire l’instabilité des Comores.
Et cela commence par l’organisation de l’in-gouvernabilité totale aux Comores.
Voilà la seule et unique contribution de ma part sur l’actualité des assises.
« Un homme averti en vaut deux » Sheda katsi hulé na kumé » c’est-à-dire le 9 c’est la fin d’une série des chiffres pour entamer le début des nombres qui est 10 mais ce dix correspond à 1+0 = 1 l’unicité, le seul ALLAH AKBAR qui revient à notre sourate 112. « Il est ALLAH, Unique. Le seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à lui « BASSI HE AZALI ! KO LA DJAYA LISTO HUPWA »
IL EST TEMPS DE VOUS RESSAISIR POUR DES VRAIS ASSISES ET ARRÊTER LA DICTATURE
Professeur BASHRAHIL Mohamed Farid