Jamais un parti politique n'a été aussi énigmatique et ses dirigeants peu scrupuleux. Face à la menace sérieuse et non voilée qui pèse ...
Jamais un parti politique n'a été aussi énigmatique et ses dirigeants peu scrupuleux. Face à la menace sérieuse et non voilée qui pèse sur le pays, un parti de l'envergure de JUWA devrait jouer concrètement le rôle qui est le sien en pesant de tout son poids afin de préserver l'unité nationale et veiller au respect de la démocratie.
AZALI a bel et bien été théâtralement réçu à la place des seigneurs et tous les courtisans de la place, comme son altesse le Maire de la capitale, le chouchou de SAMBI, représentant le parti JUWA dans la première ville de Ndzouani ont fait d'AZALI, un des bénéficiaires de la magie de la place. AZALI est rassuré de continuer jusqu'en 2030 pour pouvoir inaugurer, peut être même à Mpangahari-Hammoubou, l'émergence.
JUWA est littéralement tétanisé et fait deserter la masse populaire. Mutsamudu participe donc à la manipulation des consciences allant directement dans le chemin tracé par AZALI. Le Chef de l'Etat reste publiquement discret sur SAMBI, pendant que son cabinet et ses plus proches désignent SAMBI comme le champion de la crise constitutionnelle et institutionnelle qui justifie ses assises.
Je m'estime en droit de dire que SAMBI est partant pour les assises d'AZALI; et suivront les spéculations les plus folles: y aurait-il un pacte secrète entre AZALI et SAMBI? L'un, en position de force serait-il entrain d'exercer un chantage sur l'autre?
Ndzouani qui gronde de l'intéreur va t-il exploser sur ordre du faiseur de rois? Qui vivra verra, mais à la condtion qu'il ait toute sa raison! J'insiste sur le choix refléchi de Maître Mchindra qui croit que la seule resistance contre le plan d'AZALI et son comité de pilotage souveraine des assises est le combat pour le NON aux Assises. Se ramener aux Assises en opposition, c'est péter dans l'eau face à la commission souveraine, j'insiste là dessus, qui délibère sur ordre.
L'ambiguité de JUWA, les positions décalées de ses militants de premiers rangs jettent le doute sur la morale des anjouanais, ce qui est plus grave que la prise en otage de l'île de Mwali par un gouverneur qui est prêt à troquer sa fonction de gouverneur à celle d'un directeur d'une société d'Etat.
BEN ALI
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