Bambao reste jusqu’à nos jours la région connectée à un réseau d’eau potable pour ces propres nappe phréatiques à la grande Comore. Bien sû...
Bambao reste jusqu’à nos jours la région connectée à un réseau d’eau potable pour ces propres nappe phréatiques à la grande Comore. Bien sûr qu’il existe pas mal de point d’eau dans le nord et le sud des autre régions. Cependant, quatre points d’eau forés à la région Bambao dont une à M’dé, Une à Selea et Deux autres ont été effectués à Vouvouni, Le premier grâce à deux pompes débitent 230 m3 par heure, le second 140 m3 par heure.
Photo d'archives: Inondation à Vouvouni en 2012 |
L'eau est stockée dans trois châteaux d'eau dont le volume varie entre 200 et 500 m3 ; ils alimentent la région de Bambao,ensuite la capitale et en fin quelque villages d’itsandra d'une eau courante pure, potable et sans bactérie. Mais 98% de ces nappes sont fortement vulnérables aux phénomènes d’intrusions salines ; n’est-il pas un signe de vigilance ou de réflexion pour un pays insulaire ? Car l’influence de la majorité ces nappes, d’épandent toujours de la marée.
Il est temps que nous agissons sur la gestion des sources en eau et leur protection pour faire face à cette émergence ; vu que l’eau est un élément clé du développement, le taux d’accès à la Grande Comores.
Accès Eau potable 12%
Accès Assainissement amélioré 36%
Source: étude de faisabilité du projet Gece AU, ANteA, septembre 2011
Tous cela doivent nous faire une preuve de vigilance et de penser à la bonne gestion de nos ressources en eau et leur protection contre toutes sorte de pollution d’origine humain comme déchets ménagères, déchets des garages, et les eauxdes latrines construites sans normes d’assainissement aux environnant de la nappe….etc
L’Etat ou bien les responsables concernés ne tient pas important sur l’impact environnemental de construire des maisons aux alentours des nappes phréatiques ; la négligence et l’infraction des périmètres de protection (PP) de ces milieux sensible, est une bombe à retardement pour la sécurité sanitaire et de l’économie Comorienne. Presque 100% de ces terrains sont occupés illégalement et 50% sont construites. Lagermination des toitures dans ces environnements comme des champignons sans aucune norme de construction des latrines, le jus des selles continuera à couler directement dans les nappes phréatiques par (assainissement de base), infiltrationgravitaire, en fin l’eau changera son aspect organoleptique (gout, couleur et odeur) au cours du temps.
Sommes-nous vigilant de ces dangers ?
ABDILLAHI MZE ALI
Ingénieur des sciences et technique de l’eau, diplômée à l’Université d’ Antananarivo