SUR LA MORT DE LA PETITE ZOUBEDA Qui aurait prévu que l'orage aurait si tôt te déraciné Qui aurait pu croire qu'un arrêt ...
SUR LA MORT DE LA PETITE ZOUBEDA
Qui aurait prévu que l'orage aurait si tôt te déraciné
Qui aurait pu croire qu'un arrêt trop sévère allait t'emporté
Aux yeux attendris de tes parents sensibles et caressants durant ton séjour sur la terre,
Hélas ! Nos cœurs sans défiance rêvaient déjà ton avenir,
Oui, nous étions loin de pressentir, cette inexorable sentence
Celle qui te condamnais à mourir dans le berceau de ton enfance
Si beau, qu'on a cru pouvoir t'ouvrir une porte du ciel
Tu as passé comme une étoile passagère venu briller qu'un instant cruel
Aussi difficile qu'il soit, des choses sûrement seront toujours là
Larmes, colère, douleur et désespoir, au milieu des ennuis, des peines et des misères,
Oui elle nous fait chaque jour pleuré, bien que ce notre chemin de deuil
Mais lorsqu'on a reconnu cet enfant qu'on a aimait, elle a fait les jours dans nos âmes
L'innocente victime, n'a vu que le printemps qui lui donna le jour
Plus rien n'est resté d'elle que son nom, Zoubeda, un souvenir, une invisible image
Hélas que nos efforts impuissants ne nous empêchent pas de pleurer ta disparition
Bien qu'on n'a pas pu sauver ton âme, mais dans ton corps, on a versé toutes nos larmes
Adieu, fragile enfant échappé de nos bras
Adieu, dans la maison d'où l'on ne revient pas
Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous
Nakidine Hassane
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