Pour ce jour de 6 juillet symbolisant l’indépendance de notre cher et pauvre pays, mes pensées les plus profondes, et je suis convaincu que...
Pour ce jour de 6 juillet symbolisant l’indépendance de notre cher et pauvre pays, mes pensées les plus profondes, et je suis convaincu que cela est bien sur pareille pour un grand nombre de vrai patriotes, vont tout droit aux victimes du visa Balladur suite à l’arrachement et le maintien de notre ile dans la domination consenti, de la France, et surtout et grandement à l’état de miser dont se trouve plongé notre pays.
Pendant qu’on est dans la joie de célébrer le 42e anniversaire de l’indépendance de notre pays, je plonge davantage dans le chagrin de voir Mayotte faire ce long trajet de 42 ans en s’éloignant petit à petit de ces iles sœurs, pendant que nous sommes là à l’observer partir comme le bateau qui nous quitte des yeux d’une manière progressive depuis le port.
Nous pouvons un jour fêter une indépendance complète politiquement, culturellement et économiquement. C’est justement sur ce dernier point que je vais insister dans mes propos. Réclamons notre ile d’une façon plus sincère et pragmatique. Vivons notre vie et laissons pour le moment, les mahorais vivre la leur. Il est préférable de vivre avec nos «compatriotes » de Mayotte pacifiquement, comme des voisins et de nous concentrer sur le développement de notre pays.
Cessons, de nous lancer des insultes sur les réseaux sociaux et les rencontres entres les jeunes (jeux de l’océan indiens) des deux parties. Par contre, utilisons ces deux milieux virtuels et réels pour nous rapprocher car nous avons les mêmes mœurs, les mêmes valeurs, la même religion et la même langue, mais les mahorais ont pris leur propre chemin même si juridiquement, nous avons un Comores composé par ces quatre iles, malgré tout.
Réveillons-nous de ce long sommeil, saisons d’être des candides en laissant les mahorais vivre leur choix jusqu’au moment où nous allons être « capable », de les faire retourner dans l’Unions des Comores par ce que notre pays se mesure à l’ile Maurice, les Seychelles, ou les autres pays qui ont réussi dans la lutte contre la pauvreté.
Pour conclure, j’invite tous les Comoriens où, qu’ils se trouvent, quel que soit leurs statuts, étudiants ou travailleurs, à partager ce chagrin afin que tout un chacun se dise nous pouvons développer notre pays, nous pouvons unir d’une façon solide les quatre iles formant l’Union des Comores et surtout, à se dire que je suis un GRAND pilier pour ce changement historique qui verra jour, grâce à nos efforts et notre sincérité à servir notre pays et non à se servir de notre pauvre pays et de son peuple dès que l’occasion se présente.
Vive l’Union des Comores libre, éveillé, solidaire. Que notre Comores vive une liberté inclusive et réussit !!!!!!
Kassim AHAMED ZOUBEIRI