Saïd Mohamed cheikh, Saïd Ibrahim, Ahmed Abdallah, Mohamed djaffar, Hassane Ali, que Dieu les couvre de sa miséricorde ainsi que de tous le...
Saïd Mohamed cheikh, Saïd Ibrahim, Ahmed Abdallah, Mohamed djaffar, Hassane Ali, que Dieu les couvre de sa miséricorde ainsi que de tous leurs compagnons de lutte non cités ici, ont fait preuve de génie endormant sensiblement les soupçons de la duplicité proverbiale de la France impériale.
Pendant que Aboubacar Boina et ses pairs, que Dieu les pardonne et leur soit clément, s'engageaient à partir de Zanzibar pour la décolonisation des Comores, les représentants officiels du territoire comorien auprès de l'agresseur français affichaient leur attachement à la puissance dominatrice. Et quand le moment de l'indépendance est arrivé le colon colonisateur s'est rendu compte trop tard que les comoriens étaient unis pour le détachement, et qu'il n'y avait pas de divergences entre les indépendantistes prononcés et les officiels comoriens; le génie des pères de cette indépendance comorienne est à l'origine de l'adversité éternelle de la France contre les comoriens qui l'ont fait boire sa honte aux yeux du monde entier.
C'est le pays de Masim et Mtsala, c'est ici où l'usurpateur Humblot avait vu ses hommes s'écrouler comme des papillons de sangs et de flammes, c'est le même Comores qui a donné naissance aux insurgés anjouanais ayant nécessité l'intervention des damnés de la marine française pour transformer ces comoriens en martyres,
C'est le même Comores qui a vu par deux fois les villes de Fomboni et Nyumachuwa être la cible des attaques cruelles et barbarissimes de la cavalerie et de la marine françaises par les habitants refusaient de s'y soumettre, que par fierté, patriotisme et légitime défense les blancs étaient chassés et massacrés comme des chiens.
Mais où sont passées cette vaillance et cette génie de nos pères et grand-pères? Soyons convaincus que nos ailleux sont vaincus mais jamais ils n'ont ni invité ni accueilli à bras ouverts les envahisseurs comme le relate l'histoire confisquée de la France officielle.
Un jour, Ali Soilihi déclarait tout fier, que s'il existait dans le monde des peuples plus malins que les comoriens, c'est probablement très peu, très jeune à l'époque mais à la fois acteur et témoin rapproché des intrigues de l'indépendance il s'exprimait en connaissance de cause. Mais la vaillance et le génie des origines se sont diluées dans le charme satanique apporté par l'agresseur et sagement combattu par nos prédécesseurs; rappelons-nous que nos grand-pères réprouvaient d'envoyer leurs enfants à l'école par peur qu'ils apprennent à uriner debout et à consommer les boissons enivrantes;
Ils prevenaient les dérives de la femme fréquentant l'école, aujourd'hui, tournée vers l'homosexualité et le désir de détenir le droit divorcer et celui de ne pas garder le délai de viduité en cas de décès de son mari. Monsieur le président Azali Assoumani, la postérité a montré que nos grand-pères avaient raison de haïr l'école; apprendre est une obligation sacrée pour tous musulman et musulmane, mais ce n'est pas de cette éducation qui oeuvre pour la dégradation des moeurs, car monsieur le président de l'union des Comores,
la corruption des pouvoirs publiques provient de la corruption des moeurs. Monsieur le président, messieurs et dame les représentants du peuple, messieurs et dames membres du gouvernement comorien, Nous avons dans notre Islam un guide et une direction, le Messager de Dieu, prières et saluts de Dieu sur lui, en a pratiqué la voie éternelle, et Dieu nous a donné nos grand-pères pour nous montrer comment combattre et gagner sur plus plus puissant que lui,
À nous de nous débarrasser du charme "évoqué" par "la grande royale" et de retrouver les traces de la vaillance et du génie de ceux qui nous ont laissés en héritage ce magnifique et beau pays qu'est les Comores. Muhammad Soidrouddyne Hassane