Quelques semaines déjà se sont écoulées depuis les lourdes accusations portées sur le ministre de l'Intérieur par un certain Moussaoui ...
Quelques semaines déjà se sont écoulées depuis les lourdes accusations portées sur le ministre de l'Intérieur par un certain Moussaoui avec, selon lui, plusieurs preuves à l'appui. Dans un pays de droit, cela aurait déjà fait l'objet d'une enquête. Dans un pays où les citoyens sont concernés et conscients de leurs droits, l'opinion publique comme la presse seraient déchaînées.
En effet, le ministre comorien de l'intérieur et de l'information chargé de des relations avec les institutions , porte-parole du gouvernement serait accusé de cacher plusieurs affaires dangereuses et dramatiques pour la réputation de notre pays à l'origine du terrorisme et faux passeports vendus à des étrangers. Moussaoui a plusieurs fois, dans ses vidéos publiées dans les réseaux sociaux, pointé du doigt M. Mohamed Daoudou alias KIKI qui serait complice dans ces salles affaires et cacherait même plusieurs secrets au chef de l'État.
"Je suis prêt à être entendu par la justice", réclame avec insistance et certitude Mr Moussaoui . "Je détiens plusieurs témoignages dont les conversations téléphoniques avec Kiki et des copies de documents officiels! " , précise Moussaoui.
Ce jeune a délibérément lancé un défi au porte-parole du gouvernement sans la moindre réaction de la justice. Pourquoi un silence total ? Pourquoi n'était-il même pas arrêté et emprisonné comme il est de coutume lorsqu'on gêne à tord ou à raison ? Quoi que non!! Arrêter et emprionner des gens arbitrairement revient aussi à bafouer la justice. Ce serait aussi une injustice.
La question judiciable : Pourquoi le procureur général n'ouvre t-il pas une information judiciaire contre Moussawi afin qu'il s'exprime comme il l'a lui même suggéré?
Des accusations Vraies ou fausses? Seule l'ouverture d'une enquête judiciaire le prouvera. Car dans un pays démocratique, la justice aurait dû ouvert une information judiciaire pour faire la lumière sur de telles graves allégations portées contre un ministre en exercice. Mais jusqu'à présent ce Moussawi Saif Almoussawi et l'homme fort du gouvernement ne sont toujours pas entendus par la justice.
Et quant à la presse nationale motus et bouche cousue. Si discretion verbale, alors à la demande de qui? Si simple laxisme qui est tout bonnement Sport nationale? Tirons la sonnette d'alarme sur ces graves accusations portées directement sur la personne du ministre de l'intérieur.
Ortega Abdou Hassani