Quand accepteriez-vous la légalité de son mandat ?
Conformément à son article 20 de la constitution de l’Union des Comores qui stipule : « le président de l’Assemblée de l’Union des Comores est élu pour la durée de la législature. »
Conformément à l’ article 3 du délibération N°12-014 /AU portant révision du règlement intérieur de l’Assemblée de l’Union des Comores stipule : « A l’ouverture de la première séance de la législature ,le doyen d’âge, président de séance ,assisté des deux plus jeunes Députés en qualité de secrétaires ,communique l’Assemblée de l’Union la liste des élus ,sous réserve de la décision de la cour constitutionnelle conformément à l’article 36,de la constitution et aux articles 8 et 16 de la loi organique N°05-014 /AU du 03 octobre 2005 relative aux autres attributions de la cour constitutionnelle. »
Dans le cas où le doyen d’âge se porte candidat, il est remplacé par le suivant. Toute personne élue député dans sa circonscription a le droit d’être président de l’Assemblée de l’Union des Comores a condition qu’il soit élu par la majorité. Par conséquent, Dr ABDOU OUSSENI a le droit d’être président de l’Assemblée de l’Union des Comores.
En sa première session d’avril 2015, le 04 avril 2015 Dr ABDOU OUSENI est élu président de l’Assemblée de l’Union des Comores. Par la suite, la cour constitutionnelle a validé son mandat. Par, ses origines régionales, Sous prétexte qu’il n’est pas adhérent d’un tel parti politique, Les partisans de ce dernier cherchent à tout prix à empêcher ce mandat. Il y a même certains qui oublient qu’il est pour un mandat de cinq ans (5 ans).
Cependant, un élu de l’Assemblée de l’Union des Comores s’autoproclame président par intérim. Quelle comédie! La seule question que je me pose : est-ce que vous êtes vice président ? Tout élu est censé connaitre et respecter la constitution et le règlement intérieur de l Assemblée de l’Union Comores. Personnellement, j’ai osé le dire, j’ose le dire et j’oserai le dire car le président de l’Assemblée, Dr ABDOU OUSSENI, mérite le respect de tout un chacun de nous, à commencer les élus de la Nation.
ABDOULATUF Nadja, rédacteur à l'Assemblée de l'Union des Comores