L'éducation, dernier souci du gouvernement Azali ?
Malgré les concessions faites par les syndicats, malgré les sacrifices des enseignants à "abandonner provisoirement'' leurs légitimes revendications, malgré les discussions marathon des trois Gouverneurs pour arracher un compromis pour sauver l'année scolaire, le Gouvernement Azali reste droit dans ses bottes : humilier les enseignants et les réduire en mendiants lorsqu'ils réclament leurs droits acquis. Le Gouvernement vient en effet de refuser le paiement du mois de mai, l'une des conditions pour prolonger l'année scolaire d'un mois.
Conséquence: les enseignants décident de quitter les établissements dès le 20 juin, ils ne feront que 28 jours en classe au lieu de 60. Sans donc possibilité de faire faire les compositions du troisième trimestre dans la sérénité requise. Tout cela à cause de l'arrogance de certains responsables qui n'arrivent pas à avoir de la hauteur en saisissant la main tendue des enseignants pour créer les conditions nécessaires d'une fin d'année scolaire acceptable...
Et cela a été toujours le cas entre 1999 et 2006. Après la célèbre gréve de 1998, les élèves du public ont connu les pires moments de leur histoire scolaire surtout en 2001, 2002, 2003, sous Azali les enseignants ont connu une gouvernance tendue...toujours avec un climat social explosif, avec toujours la même arrogance, les mêmes diversions politiques...Viendra ensuite la longue gréve de 2009 sous Sambi, même arrogance, sans la moindre pitié. La rentrée prochaine (le 25 septembre) risque d'être explosive si tout ne se règle pas dès maintenant....©Abdillah Saandi Kemba