L'éducation tourne au ralenti
En campagne électorale, l’éducation figurait parmi les priorités du candidat Azali Assoumani et le gouverneur Hassani Hamadi. Toutefois, un an après leurs élections, ces deux hommes ont laissé certains engagements sur le carreau notamment l’éducation.
Etant candidat, Hassani Hamadi avait promis des bus aux étudiants mais aussi d’autres facilités pour leurs études. De son coté, le président Azali avait promis une amélioration des conditions des étudiants. Mais un an après, rien de tout cela ne s’est produit.
Si le ministre de l’éducation Abdou M’madi qui est un enseignant et propriétaire d’une école privée n’a pas laissé ses marques dans ce ministère, il s’est absenté sur le terrain. De sa part, Maoulida Ben Oussein, le commissaire à l’éducation de Ngazidja, on ne le sent vraiment pas qu’il y a quelqu’un qui s’en occupe de l’éducation et qui prend ça à cœur.
Ce qui fait que dans le gouvernement central et insulaire, il manque le gros morceau de leur politique éducative, qui n’est pas encore sortie. Mais un mois de grève avec une menace d’une année blanche, politique doit être urgente avec plusieurs mesures concrètes et rapides pour sauver l’école publique.
Nakidine Hassane