Assemblée de l'Union : La pire législatures de l'histoire de la République
Le 03 avril 2015, la IX ème législature de l'histoire de la République des Comores fut investi dans les circonstances inhabituelles en présence d'une foule immense. L'esprit de renouveau et de réussite reposait sur cette législature composée des intellectuels de hauts niveaux, des technocrates, des politiciens de renommé et des docteurs en économie et en médecine.
L'espoir de toute la nation comorienne fut éphémère suite à l'élection controversée et mouvementée dans des conditions désastreuses d'Abdou Oussein comme Président de l'institution parlementaire.
Deux ans et quelques mois déjà, le désarroi se justifie. La classe politique s'insurge de l'incapacité des élus d'amender un règlement intérieur qui régisse le fonctionnement de l'institution parlementaire.
En cinq session ordinaire et une extraordinaire, l'Assemblée de l'Union n'a votée que quinze lois y compris la résolution condamnation les actes barbares survenues à Mayotte, deux lois de finances rectificatives, l'accord de Paris sur le changement climatique, et la fameuse lois de finances 2017. Cela témoigne le faible rendement de travaux parlementaires.
UNE SESSION ORDINAIRE MORT NÉ
Le 07 avril 2017, l'Assemblée de l'Union a procédé à l'ouverture de la session ordinaire sous une atmosphère électrique devant la communauté internationale, le gouvernement, les politiques et des particulier. Depuis, les travaux parlementaires sont suspendus suite aux querelles politico politicienne orchestrées par le régime d'Azali Assoumani. La cour constitutionnelle sans surprise vient d'apporter son consentement à ces agissements inappropriés.
C'est le Président de l'Union des Comores, le premier bénéficiaire de cet imbroglio, qui échappe de justesse au contrôle de l'action gouvernementale vu l'enjeu des milliards de francs comoriens engagés par le gouvernement sans la moindre concertation des élus.
En rappel, 7 milliards pour l'électrification, 15 milliards pour la construction de l'hôpital Elmarouf, 77 milliards pour l'extension de l'aéroport international pour ne citer que cela.
Une assemblée qui n'arrive même plus a répondre à sa mission de légiférer des textes est condamné à disparaître.
Kassim Amada Soilihi
Étudiant en LEA