Fusillade à Ambatobe : embuscade revendiquée par… Daesh Madagascar Quelques semaines après la fusillade dont ont été victimes Dilavarhous...
Fusillade à Ambatobe : embuscade revendiquée par… Daesh Madagascar
Quelques semaines après la fusillade dont ont été victimes Dilavarhoussen Reza Mohamed, un opérateur économique d’Antsiranana et son fils à Ambatobe, l’on sait que cette embuscade a été revendiquée.
«Nous revendiquons l’embuscade qui s’est produite le 19 février à Ambatobe». C’est entre autres l’annonce faite par celui qui se dit être membre du Daesh Madagascar. Info ou intox ? On l’ignore mais malgré son caractère outrancier, le message n’a pas été pris à la légère. Il a été rapporté et discuté durant la réunion hebdomadaire des responsables des forces de l’ordre.
«Ne dit-on pas que prudence est mère de sûreté ? Comme tout autre renseignement, il ne faut pas le minimiser. Quoi qu’il en soit, nous ne l’avons pas communiqué afin d’éviter toute polémique. Tous les responsables des forces de l’ordre en ont été informés afin qu’ils puissent prendre les mesures qui s’imposent le cas échéant», a indiqué un commissaire de police.
A l’instar de son collègue de la police qui a requis l’anonymat, un officier supérieur de la gendarmerie a fait savoir que c’est la première fois qu’un acte de ce genre a été revendiqué au pays. «Cela ne veut pas dire que nous lui donnons une importance particulière mais il faut le prendre en considération pour ne pas être pris au dépourvu. En tout cas, une enquête a été ouverte au niveau de la brigade de gendarmerie d’Ankadikely pour élucider cette affaire de fusillade» a-t-il précisé laconiquement.
Des agents dormants
Il n’y a pas si longtemps, des responsables des forces de l’ordre ont déclaré que des agents dormants des organisations terroristes se trouveraient à Madagascar. Du coup, des écoles coraniques se trouvant dans certaines localités de l’île ont été placées sous surveillance.
D’aucuns estiment qu’à l’instar des autres pays, Madagascar n’est pas à l’abri des attaques terroristes mais de là à affirmer que l’embuscade contre Dilavarhoussen Reza Mohamed et son fils était une action terroriste semble être une assertion démesurée.
Pour rappel, l’opérateur économique et son fils sont tombés dans un guet-apens le 19 février, alors qu’ils comptaient rejoindre leur domicile à la résidence «Le Panoramique». Des hommes circulant à bord de deux véhicules leur ont tiré dessus. Blessés, ils ont été évacués vers l’île Maurice. L’on sait qu’ils sont maintenant hors de danger.
Par Mparany - Retrouvez cet article sur Newsmada.com