Sans un État de droit, il n'y a pas de développement !
Dieu a crée l'homme à son image. Il nous a donné les moyens de nous différencier de ses autres créatures. Et entant que croyant, il nous est recommandé de suivre le droit chemin. Dieu nous a doté d'îles paradisiaques avec des ressources considérables mais encore non exploitées. Nous les pseudo représentants du peuple damné et misérable n'avons rien fait pour élever le peuple à la décence et à la dignité humaine.
Le Président Azali a pris pourtant des engagements lors de la dernière campagne présidentielle. Dans ce contrat social conclu avec son peuple, il s'était engagé à éradiquer la mauvaise gouvernance, la corruption et promouvoir une justice équitable. Il a déclaré vouloir être le Président de tous les comoriens. Permettons nous alors de le lui rappeler. Rien n'a encore été fait pour lutter contre la corruption et ceux qui étaient derrière la haute corruption ne sont ni persécutés, ni punis par la Justice.
Aucun Etat sans une justice équitable ne peut défendre les droits de ses citoyens. Pourtant l'ordre et la sécurité nationale doivent être préservés tout autant. Le développement de notre pays et la démocratie sont indissociables comme elles constituent le fondement d'un Etat de droit.
Et ainsi notre nation réservera un avenir meilleur à nos enfants et à leurs descendants. Les défis dont fait face notre nation ne peuvent être, ni solutionnés par une seule personne, ni le temps d'un mandat et c'est pour cela que chacun de nous doit s'y pencher pour qu'ensemble et sans distinction nous puissions donner une nouvelle impulsion pour que tout ce projet devient:
Les Comores d'abord ! Par Said HILALI