Lettre ouverte à Monsieur Ahmed Abdallah Sambi
Lettre ouverte à Monsieur Ahmed Abdallah Sambi
Sambi devra forcément être mis en accusation
Le Président AZALI Assoumani n'est pas Pontius Pilate
Je me trouve dans l'obligation de vous adresser cette lettre ouverte, suite à nos communications d'hier et votre récusation d'accepter mon invitation à l'organisation d'un débat public portant sur les accusations de détournement de fonds publics, le prosélytisme du chimisme aux Comores, la mauvaise gouvernance, etc...
Vous avez décidé de priver les comoriens de leurs droits démocratiques de connaitre la vérité. Pourtant il est clair pour tous les comoriens et pour le monde entier d'ailleurs que Vous êtes empêtré dans les plus graves affaires de détournement de fonds et de corruption que les Comores n' ont jamais connues.
Vous ne pourrez pas vous en sortir par des haussements d'épaule CAR LES FAITS SONT LA ET ILS SONT TÊTUS. Permettez moi de rappeler que madame Atossa Araxia Abrahamian a écrit un livre (Citoyennetés A Vendre, lux Editeur, 2016 ) très documenté qui met Sambi en accusation, il y est décrit par le détail les centaines de millions de dollars volés aux comoriens dans l'affaire des passeports, aussi bien que dans les mauvais contrats. Ce livre a fait le tour du monde et les faits vous ont frappé d'indignité et d'opprobre.
VOUS DEVEZ VOUS EXPLIQUER MONSIEUR SAMBI
Vous devez rendre cet argent qui n'est pas le votre, aux comoriens.
Permettez moi de vous préciser que les partenaires techniques des Comores et les institutions de Bretton Woods sont disposés à mettre toute leur expertise pour que la lumière soit faite et que les capitaux soient rendus à l'Etat comorien. Le peuple comorien vous rappelle que le Président Azali Assoumani n'est pas Pontius Pilate.
Il ne sert à rien de répondre à ces accusations par des insultes ou des haussements d'épaules qui ne vous grandissent pas. Il ne sert à rien d'envoyer vos soutiens répandre la haine et les insinuations non fondées à la Gobelienne, sur les réseaux sociaux. Le silence et le mépris ne sont pas acceptables, il s'agit de l'avenir des comoriens, il est interdit de confisquer par le vol l'éducation, l'emploi et la santé que l'utilisation honnête de ces fonds permettraient de rendre concrets.
Permettez moi de vous dire monsieur Sambi que l'Histoire est en marche et que vous n'y pourrez rien. Souvenez vous de ce qu'écrivez Abraham Lincoln : "On peut tromper une partie du peuple tout le temps, on peut tromper tout le peuple une partie du temps MAIS ON NE PEUT PAS TROMPER TOUT LE PEUPLE TOUT LE TEMPS.
VOUS DEVREZ RENDRE CET ARGENT MONSIEUR SAMBI.
Saïd Hilali
25 Janvier 2017