Pour une réforme intelligente et efficace de la stratégie de production nationale
Travaillons ensemble pour redresser l'Afrique en l'occurrence les Comores pour une véritable émergence et une Nation prospère avec le «Made in Comoros». Des réformes structurelles et profondes doivent être mise en œuvre afin notre pays puisse entrer dans un sentier crédible de décollage économique et social. Ma priorité reste la création d'une société comorienne de plein-emploi, de justice sociale, de progrès et d'espérance crédible pour la jeunesse.
L'instauration d'une sécurité sociale et sanitaire protectrice des personnes à revenus modestes et les plus fragiles constitue un objectif et un chantier fondamental pour contribuer à l'élévation du niveau de vie de la population comorienne. Elle entre dans le cadre de mes priorités sanitaires au même titre que l'instauration d'une véritable justice républicaine et la mobilisation des ressources financières internes pour financer les infrastructures relatives aux routes, aux hôpitaux, à la création d'une véritable compagnie nationale de transports à capitaux mixtes et à gestion exemplaire et transparente.
La création d'une Société de Soutien à la valorisation et à transformation des ressources naturelles y compris les produits de rente tels que la vanille, les girofles et ylang ylang avec label de qualité à l'appui contribuera à la mise en place de produits stratégiques de «Made in Comoros» tout en créant de nombreux emplois durables pour la population. Une phase de formation et d'adaptation des structures productives devra accompagner cette stratégie de promotion de la production nationale. Elle générera également un pouvoir d'achat pour toute la population et une moindre dépendance aux importations de produits alimentaires et manufacturiers.
Le redressement des finances publiques avec l'accroissement de l'efficacité de l'Action publique et du taux de recouvrement fiscal permettrait de créer un budget crédible en matière d'investissements publics. Cela suppose au préalable une profonde réforme des Ministères économiques et financiers en particulier et notamment l'Administration Générale des Importations et du Domaine (AGID), les Directions de la Production et de soutien à l'Économie. Tout est question de savoir-faire, d'organisation, de pédagogie et de volonté politique.
Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)