Des milliers de jeunes comoriens qui travaillaient dans l’administration publique et sociétés d’Etat ont été licenciés au lendemain de la r...
Des milliers de jeunes comoriens qui travaillaient dans l’administration publique et sociétés d’Etat ont été licenciés au lendemain de la reprise du pouvoir par le Colonel Azali Assoumani. Beaucoup d'entre eux ont étaient recrutés depuis plusieurs années.
Le colonel président n'a pas tardé à renvoyer ces jeunes comoriens parce que selon lui, ils avaient eu une promotion électorale. Le gouvernement a justifié cette décision par l’urgence de réduire la masse salariale. Je me demande comment s’explique le fait que plus 8000 victimes de cette décision n’arrivent pas à se mobiliser pour réclamer leur droit. Il semblerait qu’un groupement d’une trentaine parmi eux a décidé de confier leur sort à Dieu à travers des Walimou en optant pour une lecture de Hitima. S’agit-il d’un signe de faiblesse ou de désespoir ?
Je rappelle à ces jeunes qu’ils ont passés des années à préparer des diplômes et n’ont jamais sollicités le soutien d’un Moilimou. Aujourd’hui c’est leur avenir qui est menacé. Je vous demande donc de vous mobiliser et manifester (pacifiquement) votre mécontentement jusqu’à obtenir vos droits. Ne vous laissez pas intimider par ce gouvernement qui n’hésite briser votre avenir sous prétexte de réduire le nombre de fonctionnaires alors que les dépenses publiques se voient à la hausse à cause des gros salaires des membres du gouvernement et des cabinets, des voyages illimités du chef de l’Etat et ses proches collaborateurs, des contrats colossaux signés chaque jours avec des partenaires fictifs sans appel d’offre et sans parler des recrutement des amis et proches qui viennent chaque jour. MTSIDJIHADAYE BO WANAMA.
Par Mohamed Abdou Hassani Ortega