Défi et Pression. Quand on sait déjà que les problèmes d’électricité devront être résolus au niveau national d’ici fin janvier ou début fév...
Défi et Pression. Quand on sait déjà que les problèmes d’électricité devront être résolus au niveau national d’ici fin janvier ou début février, l’on s’acheminerait aussi vers la fin de la pénurie d’eau notamment dans la capitale fédérale, Moroni et ses environs. Sur un ton catégorique, le vice-président en charge de l’énergie a donné un délai de 3 mois aux responsables de l’eau pour que le liquide précieux coule régulièrement au moins « de Vouvouni à Moroni ».
Directrice nationale de l’eau et assainissement |
La consigne a été on ne peut plus clair ce mardi, lors d’une cérémonie de présentation de vœux du nouvel an à la vice-présidence. «Toute personne qui ne pourrait pas s’impliquer, là on ne peut pas travailler avec. Donc autant s’impliquer car l’eau, il faut qu’elle coule de Vouvouni à Moroni, dans deux à trois mois. Il le faut. Il le faut. Il le faut », a insisté le vice-président Djaffar Ahmed, sur un ton ferme, devant les responsables des directions placées sous sa tutelle.
Interrogée par La Gazette des Comores sur les exigences du vice-président, la directrice nationale de l’eau et assainissement dit croire pouvoir honorer la date butoir: « Nous croyons qu’en effet dans deux à trois mois la fourniture de l’eau sera régulière. Nous pourrons respecter ce délai », répond Chadhouliati Abdouchakour, la directrice. Selon elle, il y a trois nouvelles pompes hydrauliques qui sont attendues de Nairobi pour remplacer les deux autres qui sont tombées en panne. « Actuellement, il n’y a qu’une seule pompe opérationnelle. Ce qui explique ce désagrément dans la fourniture de l’eau », poursuit celle pour qui la régularité de l’eau dépendra en grande partie de la régularité de l’électricité.
A ce point précis, on peut dire que la direction nationale de l’eau a une marge de temps car le compte à rebours pour la fourniture régulière de l’eau est engagé jusqu’à fin mars. Pendant que pour l’électricité, les autorités ont prévu la fin de l’obscurité au plus tard début février. En tout cas, le message du vice-président sonne comme un avertissement. Les responsables concernés devront en assumer les conséquences, le cas échéant, une fois qu’ils n’auront pas réussi à relever le défi sur leurs missions respectives. L’ordre est donné. Il faut l’exécuter !
Toufé Maecha, La Gazette des Comores