Anjouan a besoin d'un plan d'urgence
La crise séparatiste 1997/2008 a ébranlé la société et l'économie de notre Comores et Anjouan en est sorti exsangue. Il a payé le prix fort de la folie des dirigeants qui ont entraîné une population à une violence discriminatoire et malsaine. AZALI, MOHAMED BACAR, ABEID, ABDALLAH IBRAHIM en portent une grosse responsabilité. SAMBI, IKILILOU, ANISSI n'ont pas su mesurer l'ampleur du drame et ont préféré marcher sur les cendres, ignorant les répercussions des crimes non punis, des grandes corruptions non élucidées, laissant à la nature le soin de combler le vide. Pire, ils ont ruiné le pays.
Avec l'avènement d'une ère nouvelle où le peuple a réussi par la pression à imposer ses choix électoraux, AZALI et SALAMI ont les mains libres pour des mutations en profondeur. Des transformations sociales qui ne pourraient pas se passer d'une justice juste et de la lutte contre la vie chère. AZALI et SALAMI ont timidement amorcé ces transformations avant de s'en écarter sans explications officielles. Les raisons de ce volte face s'explique par l'absence de complicité et de franchise entre les principales formations politiques CRC/JUWA qui affichent une appétit de pouvoir pour le pouvoir.
Anjouan ne mérite pas son état végétatif actuel. SALAMI doit refuser de se plier à la volonté de nuire des nostalgiques du pouvoir; je veux désigner l'UPDC (MAMADOU/ANISSI), les déstabilisations séparatistes des rêveurs de la confédérations (Bacaristes) et surtout de nos militants qui ne pensent qu'à leurs intérêts voulant perpétuer la tradition de ceux qui nommaient par chauvinisme, clientèlisme.
Notre voie de salut est la méritocratie et l'obligation de résultats. Avant la nomination, la personne doit justifier d'une capacité de créativité, de défendre un projet relevant de son poste. SALAMI doit se battre pour une franche transparence entre l'Union et l'île et le respect rigoureux des lois et des limites entre les deux administrations.
Il est inconcevable que le vice Président MOUSTADROINE et le Ministre de l'intérieur KIKI s'arrogent des compétences exceptionnelles au détriment de l'île. Ces luttes de compétences sont un poison pour l'unité du pays et la triste cohabitation AZALI/EL BACK, SAMBI/MOHAMED BACAR est une malheureuse expérience. Anjouan a besoin plus que jamais d'un grand chantier politique et j'interpelle l'ancien Président SAMBI pour plus d'implications et d'approche avec SALAMI. ©BEN ALI Combo