Bilan de 6 mois de Fahmi Said Ibrahim comme ministre d'Etat chargé de la justice , des droits humains et des affaires islamiques. ...
Bilan de 6 mois de Fahmi Said Ibrahim comme ministre d'Etat chargé de la justice , des droits humains et des affaires islamiques.
En toute objectivité le bilan, de Fahmi dans ces ministères peut se résumer ainsi :
6 mois = 0 réforme.
On se rappelle de son arrivée en fanfare au Ministère de la justice estimée par ses amis ét soutiens journalistes comme étant le grand événement du quinquennat de AZALI et que cette fois des grandes réformes de la justice seront engagées.
Photo d'archives: Fahmi Said Ibrahim |
Il est vrai que le ministre avait annoncé en grande pompe qu'il fait de la lutte contre l'impunité ,la corruption et le détournement des deniers publics sa priorité.
Six mois après sa nomination , il est important de rappeler à l'opinion des faits précis et concrets qui expliquent la grande déception de ceux qui ne connaissaient pas Fahmi et qui finalement se sont rendus compte que son Ministère n'est caractérisé que par des spectacles ce qui lui a valu le surnom du "Ministre des spectacles ".
Revenons sur les faits imputables à monsieur le Ministre de la justice;
- la nomination de son beau frère comme Président du tribunal de moroni alors qu'il n'est juriste ni magistrat qu'à la suite des magouilles et passes droits et celle du premier Président de la cour d'appel de Moroni d'un magistrat certes mais originaire du même village que la femme du ministre et le Président du tribunal de Moroni.
Dans un petit pays comme les comores cela suscite beaucoup de suspicion et de doute sur l'objectivité des décisions prises par ces magistrats.
- monsieur Fahmi en sa qualité du ministre des droits humains à ordonné les licenciements des jeunes cadres qui travaillaient dans des établissements para publics sans respecter la Procédure de licenciement en ce sens qu'aucune notification des motifs de leur licenciement ne leur avait faite et il n'y a pas eu d'entretien préalable à cette mesure au demeurant abusive.
- Alors ministre de la justice en exercice , en présence de son ami Dr Sounhadje et militant de Juwa comme lui , il a reçu à son Ministere une famille partie civile dans un dossier judiciaire en cours et ordonné au procureur de faire au souhait de cette famille qui voulait absolument à ce que le personnel médical soit incarcéré.
- Monsieur Fahmi avait pris des arrêtés sur des taximans et d'autres secteurs qui relèvent pourtant de la compétence du ministre de l'intérieur.
- il a pris l'avion pour un voyage privé à l'étranger notamment au Maroc en Turquie et en France le jour où un suspect des faits d'assassinat a été arraché entre les mains des autorités venait d'être abattu sauvagement par la population à Anjouan , informé de cette barbarie qui a choqué et bouleversé l'opinion nationale et l'étranger le ministre a préféré partir en voyage privé au mépris de ses responsabilités.
- il dit lutter contre l'impunité et le détournement des deniers publics alors que son gouvernement continue à conclure des contrats estimés à des milliards dans l'opacité totale.
- il dit lutter contre l'impunité alors les auteurs des détournements des deniers publics n'ont jusqu'à lors pas été inquiétés et bénéficient de la confiance du ministre.
- des violeurs des jeunes filles et garçons sont relâchés sans jugement du seul fait qu'ils sont des notables et proches du pouvoir.
-Alors candidat, Fahmi avait dénoncé des contrats signés par le précédent régime ( Moroni terminal , colas etc........) six mois après aucune initiative n'a été prise à ce sujet.
Avant de parler des réformes, nous constatons que Fahmi n'a pas assaini ni réussi à lutter contre l'impunité et la corruption. Discours oui et actions et résultats concrets ZÉRO.
Pire lors d'une intervention sur une radio de la place il a gravement empiéter sur les compétences des magistrats semant une confusion dans l'esprit de l'opinion entre son métier d'avocat, les fonctions de magistrat et celles du ministre de la justice.
Sinon comment un ministre peut sur des ondes déclarer que Sambi n'a pas volé les deniers issus de la citoyenneté économique alors même des soupçons pèsent sur ce dernier, il n'y pas enquête ouverte contre Sambi.
Son intervention à été vécue comme un ordre donné aux magistrats de ne pas toucher à Sambi.
En revanche il s'est permis d'indexer formellement Ikililou et Mamadou anciens ministres des finances de Sambi comme étant des coupables des détournements de l'argent de citoyenneté , omettant de citer volontairement Dossar qui avait pourtant occupe les fonctions du ministre des finances et pour cause ce dernier fut son colistier comme vice Président lors des dernières élections présidentielles.
- Fahmi n'a engagé aucune réforme de fond de la justice comorienne qui souffre pourtant d'une lourdeur des procédures inadaptées et obsolètes , la procédure pénale comorienne est en contradiction avec les conventions internationales ratifiées par les Comores et les procédures civiles et commerciales sont inadaptées et favorisent la corruption.
La nomination de ses proches au poste de Président du tribunal de Moroni et un autre comme premier Président de la cour d'appel ne saurait constituer des points déterminants si certains estiment comme prioritaire.
Au sujet du pèlerinage 2016 , il est temps de donner le bilan financier de cette opération qui dissimule des vérités sur son aspect financier.
Le manque de résultats de Fahmi a amené le Secrétaire GÉNÉRAL du gouvernement lors de la traditionnelle notation a lui attribué une note de ZERO, une appréciation méprisante mais Correspondant à la vérité.
Fahmi ne peut légitimement se couvrir sur aucun prétexte pour justifier son incompétence.
Signé: Chathoi Abdou
Signé: Chathoi Abdou