Chez-nous aux Comores
Je soutiens encore que ce sont les wangazidja avec leur mode de vie apparemment pompeux et glorieux qui fascinent autant qu'ils trompent eux-mêmes et séduisent en quelque façon le reste des comoriens. Mais quand on compare nos potentialités en ressources naturelles d'avec celles de nos voisins Maurice et Seychelles nous devrions en avoir honte car nous ne fuyons pas la misère, nous voulons échapper à nous-mêmes parce que nous ne sommes pas capables d'une organisation sociale qui nous assure la stabilité économique chez nous. Et tout ceci par ce que les comoriens de Ngzidja possèdent le système de persécution le plus achevé au monde.
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Photo d'illustration |
À Ngazidja on ne vous tue pas, on n'emprisonne pas, on ne bannit ni n'expulse personne, mais vous n'êtes rien à leurs yeux si vous n'accomplissez pas le anda. Vous n'avez pas droit à la parole, c'est assez quand on fait semblant de d'écouter, voilà tu es indigne et ridiculisé chez toi pour le seul crime que tu n'as pas distribué des mets et des enveloppes à la communauté; certes cela permet à la fois d'acheter le droit à la parole et de construire les infrastructures communes et c'est de là justement que provient l'auto appauvrissement parce que le système concerne tout le monde, riches et pauvres alors que dans les sociétés bien organisées les infrastructures publiques sont construites à l'aide des impôts et contributions des riches et des travailleurs.
On comprend dès lors pourquoi un tel système ne produit ni des riches ni des travailleurs ; en résumé, c'est cette forme parfaite de persécution qui fait fuir les comoriens étant donné que les les autres îles commencent à copier le modèle coutumier des wangazidja; ou tu es capable d'accomplir la coutume ou tu te cases ailleurs même si l'on doit périr à bord de Kwassa-Kwassa; pour clore ce chapitre je remémore ces paroles du président sénégalais Abdulay Wade qui disait tout fier, " aujourd'hui des hauts cadres et intellectuels sénégalais vivant en Europe et en Occident dans de meilleures conditions rentrent au Sénégal avec des salaires de misère parce qu'il y a la liberté d'expression".
L'homme a non seulement besoin de liberté il a essentiellement besoin de se sentir libre... nous Aux Comores chez-nous les jeunes remplissent les places publics à longueur de journée; Et des hauts cadres de tous bords, politiques, intellectuels...presque tous accusent les jeunes de préférer l'oisiveté aux nobles peines exigées par le travail de la terre ou par la pratique d'un métier; Et déjà l'illustre ibn Khaldun expliquait :" lorsque les traitements de la cour et ceux des militaires sont exorbitants, que les impôts flambent alors les paysans abandonnent la terre, les artisans dédaignent leurs métiers, les gens affluent dans les villes et chacun veut de l'argent facile" Il nous faut parvenir à ausculter nos difficultés en profondeur afin d'être en mesure d'apporter les solutions adéquates, et il est bien connu que pour relancer la production et croissance et stimuler l'énergie des travailleurs et des investisseurs il faut réduire les impôts ; je veux dire qu'avant de lamenter nos jeunes étudions nos potentialités, nos problèmes et nos performances..
Aux Comores on ne mange pas dans les poubelles ou presque, on ne dort pas dehors dans les rues, chacun a son propre champ et son propre logis excepté ceux qui ont abandonné leurs propres maisons pour s'installer en ville de Moroni, Fomboni ou Mutsamudu qui vivent alors dans des appartements de location ; alors pourquoi les comoriens fuient vers l'étranger ? Fuient-ils réellement la misère comme nous le prétendons? D'abord remarquez que ce sont les wangazidja, les petits comoriens qui sont disséminés un peu partout dans le monde pour accumuler du pécule spécialement , les moheliens et les anjoinais eux vont à Ngazidja ou à Mayotte pour la proximité et choses remarquables aussi les anjoinais ces chevaliers du travail se débrouillent partout où ils se trouvent, et la raison principale de leur déplacement vers les autres îles soeurs c'est la paresse de leurs concitoyens des quatre îles; et qu'en est-il des petits comoriens qu'on appelle les wangazidja, pourquoi aiment-ils tant voyager? Est-ce pour fuir la misère?
Quand Ali Soilihi a accédé au pouvoir il a fait un appel en ces termes: " Comoriens vivant à l'étranger, rentrez chez vous car la coutume-anda est morte", Ali Soilhi a compris que les comoriens de ngazidja voyagent si loin à cause du anda. Comment peut-on expliquer l'attitude d'une personne ou d'une famille qui dépense plus de quinze mile euros pour l'aventure d'un des leurs ? Quelque soit la provenance, peut-on qualifier de pauvre quelqu'un ou une famille qui ont pu réunir quinze mile euros ou plus en un seul coup? Nous conservons un système de vie basé exclusivement sur l'assistanat et la prodigalité, un système incompatible avec les paramètres socioéconomiques de notre temps à l'heure où la plupart des sociétés ont entamé plus ou moins lentement ou plus ou moins brutalement des révolutions en tout cas progressives de leurs cultures; les comoriens manquent un idéal et un sens nobles de leur existence,nous vivons une impasse de notre système politique et culturel ; nous sommes incapables de remettre en question nos propres valeurs pour aller de l'avant ; en parlant de Moheliens ces comoriens n'ont pas le sens des agitations que connaissent leurs frères wangazidja; Frères maorais sachez nous avons tous vous et nous les mêmes problèmes à peu de variantes près, unissons-nous pour trouver une solution à nos maux au lieu de jouer le jeu des mécréants.
Aux Comores on ne mange pas dans les poubelles ou presque, on ne dort pas dehors dans les rues, chacun a son propre champ et son propre logis excepté ceux qui ont abandonné leurs propres maisons pour s'installer en ville de Moroni, Fomboni ou Mutsamudu qui vivent alors dans des appartements de location ; alors pourquoi les comoriens fuient vers l'étranger ? Fuient-ils réellement la misère comme nous le prétendons?
D'abord remarquez que ce sont les wangazidja, les petits comoriens qui sont disséminés un peu partout dans le monde pour accumuler du pécule spécialement , les moheliens et les anjoinais eux vont à Ngazidja ou à Mayotte pour la proximité et choses remarquables aussi les anjoinais ces chevaliers du travail se débrouillent partout où ils se trouvent, et la raison principale de leur déplacement vers les autres îles soeurs c'est la paresse de leurs concitoyens des quatre îles; et qu'en est-il des petits comoriens qu'on appelle les wangazidja, pourquoi aiment-ils tant voyager?
Est-ce pour fuir la misère? Quand Ali Soilihi a accédé au pouvoir il a fait un appel en ces termes: " Comoriens vivant à l'étranger, rentrez chez vous car la coutume-anda est morte", Ali Soilhi a compris que les comoriens de ngazidja voyagent si loin à cause du anda; Comment peut-on expliquer l'attitude d'une personne ou d'une famille qui dépense plus de quinze mile euros pour l'aventure d'un des leurs ? Quelque soit la provenance, peut-on qualifier de pauvre quelqu'un ou une famille qui ont pu réunir quinze mile euros ou plus en un seul coup?
Nous conservons un système de vie basé exclusivement sur l'assistanat et la prodigalité, un système incompatible avec les paramètres socioéconomiques de notre temps à l'heure où la plupart des sociétés ont entamé plus ou moins lentement ou plus ou moins brutalement des révolutions en tout cas progressives de leurs cultures; les comoriens manquent un idéal et un sens nobles de leur existence. Nous vivons une impasse de notre système politique et culturel ; nous sommes incapables de remettre en question nos propres valeurs pour aller de l'avant ; en parlant de Moheliens ces comoriens n'ont pas le sens des agitations que connaissent leurs frères wangazidja; Frères maorais sachez nous avons tous vous et nous les mêmes problèmes à peu de variantes près, unissons-nous pour trouver une solution à nos maux au lieu de jouer le jeu des mécréants.
Par Muhammad soidrouddyne hassane