Pour quoi êtes-vous revenu si au cours de votre de mandat vous n’avez pas compris que la refondation nationale prime sur le développement d...
Pour quoi êtes-vous revenu si au cours de votre de mandat vous n’avez pas compris que la refondation nationale prime sur le développement d’un pays !
Pour quoi êtes vous revenus si vous n’avez pas compris que les discours sans appui n’aident jamais un pays à se développer !
Pour quoi êtes vous revenu si vous n’avez pas compris que les autorités politiques doivent être les héros de leur nation, des héros qui se battent pour l’intégrité territoriale non pas avec des discours mais avec des actions et d’engagements, des héros qui doivent labourer un champ pour que le peuple puisse cultiver et non pas restaurer un gouvernement de népotisme qui fait récolter les amis alors que le peuple se noie dans le malheur et dans la souffrance !
Monsieur le Président, quelle est votre plan pour résorber le chômage, nourrir le peuple d’eau et d’électricité ?
Tant de questions et d’inquiétudes surgissent. Et, quatre mois après votre élection on se demande si les choses vont changer, si vous avez compris que notre pays est au fond e l’abime et que le sauver importe une politique rigoureuse. Une politique intérieure qui ne va pas continuer à déchirer le peuple et à les diviser, une politique qui ne se laissera pas obnubiler par la force du mal en créant des « vous » et des « nous », une politique extérieure ouverte à tous les pays et qui ne se laissera pas hypnotisé par le regard de Satan pour faire croire qu’il y a des musulmans à renvoyer des Comores et d’autres stériles à garder. Il nous faut une politique ouverte à la France pour des dialogues fructueuses endiguant à première vue les morts noyés en mer de Mayotte et non pas une politique de discoureur au dialogue monologué qui n’aboutissent qu’à l’empire du mal. Il nous faut un president Poutine pour protéger le peuple et faire pavoiser la grandeur et la fierté des comoriens.
Monsieur le Président, si vous êtes de nouveau sur ce fauteuil, vous le devez grâce aux jeunes ressortissants de l’Université dont vous êtes le peintre artiste et architecte. Ces jeunes ont besoin de travailler pour se nourrir et avoir une joie comme tant d’autres jeunes des autres nations. Regardes nos voisins seychellois, mauriciens, regardez le Cap verte, le Togo, la Namibie ! Nous avons autant de richesse et de potentilles que ces pays mais il nous faut un bon guide pour décoller.
Monsieur le président, un pays n’avance pas par un gouvernement de copinage et d’alliance. Faites nous sourire monsieur le président, cela est de votre devoir.
Notre politique va mal, un jeune mal diplômé trouve facilement du travail, par ce qu’il vient d’une ville capitale ou qu’il connaît un « homme de veste » comme dit. Faites en sorte qu’il y est l’égalité de chance pour nos jeunes.
Beaucoup de nos diplômés, en médecine, en lettres en sciences humaines préfèrent aller travailler à l’extérieur par ce qu’ils sont mal considérés. Plus de 90 pour cents de nos étudiants poursuivant leurs études à l’extérieur ne souhaitent pas revenir au pays, de peur de trouver un emploi. Ce n’est pas tout le monde qui peut avoir un poste politique. Il importe que l’on révise tout y compris l’âge de la retraite pour donner sens au développement du pays.
Monsieur le président, on ose croire que vous êtes revenus avec plein d’énergie et plein d’envergure. On pense alors que vous méritez d’être le Poutine comorien et l’histoire nous le témoignera ou pas…
Mohamed Mbaé